Symboles égyptiens antiques et leur signification. Symboles de l'Égypte ancienne : ankh, scarabée et lamassu. Par apparence

Les amulettes et symboles de l'Égypte ancienne étonnent par leur diversité. Chacun d'eux est de nature multifonctionnelle, mais tous ne sont pas aussi simples qu'il y paraît à première vue. La magie de l'Égypte ancienne est si forte qu'à ce jour, les objets sacrés trouvés lors des fouilles peuvent apporter les catastrophes les plus graves à quiconque, sans informations suffisantes sur tel ou tel symbole, tente de l'emporter avec lui pour s'en servir comme talisman. La même chose se produit lors de l'utilisation d'autres amulettes et symboles qui sont parvenus jusqu'à nos jours à travers les sables du temps, couverts de légendes, imprégnés de l'énergie des rites sacrés des anciens prêtres et magiciens égyptiens.

Les sorts anciens n'ont pas de date d'expiration. Même après plusieurs millénaires, les anciennes écritures inscrites sur les amulettes égyptiennes ont assez de pouvoir. N'oubliez pas qu'ils n'étaient destinés qu'à une certaine personne. Cela signifie que pour n'importe qui d'autre, l'effet de telles amulettes sera imprévisible. Il est impossible de nettoyer un tel objet de sa charge et de le soumettre, il n'apportera rien de bon. De plus, même les amulettes de l'Égypte ancienne fabriquées individuellement sont utilisées avec beaucoup de soin, car la plupart d'entre elles, ayant apporté le résultat souhaité au propriétaire, ont tendance à lui enlever quelque chose de valeur égale.

Caractères les plus courants

Liste des amulettes protectrices et leur signification

• Aton - contribue à l'activation du don de prévoyance, aide au traitement des maladies gastriques et de la tête;
• Le cœur d'Aba - apporte le bonheur, accorde l'amour;
• Bant Sa - aide les femmes à accoucher;
• Bes - protège de manière fiable de l'influence des mauvais esprits;
• Oeil de la divinité Horus - fournit un patronage dans la croissance de carrière;
• Tête du serpent sage - protège contre les piqûres venimeuses de reptiles;
• La tête du Cobra sifflant est un symbole du pouvoir universel ;
• Chef de la déesse Hathor - protège les mères et leurs familles;
• Griffin - contribue à la restauration de la justice mondiale;
• Deux doigts - fournissent l'aide des forces célestes;
• Jet - aide au traitement du dos;
• Menat - améliore la puissance masculine;
• Scourge - sert d'amulette la plus puissante pour les vagabonds, ainsi que pour les voyageurs;
• Boucle de la déesse Isis - protège contre la sorcellerie;
• Sesen- donne l'inspiration et l'essor créatif;
• Shenu - donne sagesse et longévité, protège de manière fiable du mauvais œil;
• Noeud de la déesse Isis - améliore la composition de la lymphe et du sang, est utilisé pour une procréation saine.

Cette liste n'est pas exhaustive, il existe aujourd'hui plus de 75 noms de symboles sacrés, ainsi que des objets qui confèrent aux amulettes égyptiennes un pouvoir extraordinaire. Dans le même temps, absolument n'importe quel objet peut devenir un talisman protecteur si les bons sorts ou images lui sont appliqués. Dans les temps anciens, des prêtres spécialement formés possédaient cette connaissance, et aujourd'hui, seuls les magiciens les plus forts peuvent créer un tel objet.

Classement des personnages

Par couleur et matière

Les amulettes égyptiennes antiques peuvent être fabriquées à partir de bois, de cire, de métal et de pierre. La couleur de l'élément de protection compte également, car beaucoup d'entre eux ne peuvent être que d'une couleur et d'une qualité spécifiques. Les meilleurs matériaux pour fabriquer des amulettes sont : le jade, la turquoise, la cornaline, le verre rouge, le basalte noir, le jaspe rouge, l'aspic vert. Les pierres bleu-vert sont utilisées pour attirer le bien-être, la chance et la santé. Les pierres rouges aident à résoudre les problèmes du cœur et le matériau noir protégera le propriétaire du talisman de tout mal.

Par apparence

Les amulettes sacrées de l'Égypte ancienne sont fabriquées sous forme de figurines d'animaux, d'images de dieux, de signes symboliques, de papyrus, de pendentifs, de bagues, de bracelets, de rayures sur les vêtements et les chaussures, de broderies, d'articles ménagers, et également appliquées sous forme de tatouages ​​sur la peau. Les types d'animaux les plus courants, dont les images et les formes sont utilisées dans la fabrication d'amulettes, sont les suivants : un chat noir, un crocodile, une vache sacrée, un serpent sage, un hippopotame endormi, un mythique lion à deux têtes et un sphinx.

Par la présence ou l'absence de mots épelés

Pour donner à l'amulette une double force, lors de sa création, des mots de sort spéciaux doivent être lus, qui doivent également être prononcés lors de la pose de l'objet sur le corps humain. Ces mots sont aussi appelés mots de pouvoir, ils peuvent être inscrits sur les amulettes elles-mêmes, porteurs d'une profonde signification sacrée. Certains talismans eux-mêmes ont un pouvoir protecteur et n'ont pas besoin d'être renforcés par des sorts.

Activation des amulettes et bon usage

Pour que les amulettes égyptiennes sélectionnées se réveillent pour effectuer des actions de protection, il est nécessaire d'effectuer un rituel d'activation spécial. Même si vous n'avez pas de connaissances particulières, une demande sincère, prononcée à haute voix, activera certainement les propriétés protectrices de l'objet protecteur. Pour ce faire, vous devez prononcer les mots suivants :

"Comme la lune brille dans le ciel la nuit, ainsi tu me gardes, mon amulette ! Enlevez-moi les sorts de sorcellerie, protégez-moi de la magie noire. Amen"

L'amulette doit toujours être emportée avec soi, car étant à grande distance ses qualités sont très faibles. Si l'objet est perdu pour une raison ou une autre, quiconque le vole ou le trouve peut gravement nuire au propriétaire de l'amulette. Vous ne pouvez même pas donner temporairement des objets de protection entre de mauvaises mains, vous pouvez donc confondre l'énergie et ne pas obtenir tout à fait ce que vous vouliez. Il ne faut pas parler d'utilisation d'objets de protection, les forces secrètes aiment le silence et récompenseront sûrement généreusement celui qui suit leurs règles.

Les hiéroglyphes égyptiens sont peut-être l'une des variantes les plus courantes et les plus popularisées de l'écriture ancienne. Il existe de nombreuses idées fausses courantes sur les hiéroglyphes égyptiens, et parfois les gens ordinaires ne connaissent tout simplement pas ce sujet, même de la manière la plus superficielle.

Par conséquent, nous considérons qu'il est tout à fait pertinent de parler brièvement de la langue égyptienne, de certaines tendances de développement, des significations ésotériques de cette langue et des éléments sémantiques de la culture égyptienne dans son ensemble.

Histoire d'apparition

Au début, il y avait un mot - ce fait est connu de beaucoup, et de ce fait, il n'est pas difficile de tirer une conclusion sur la haute signification de la langue. Dans chaque culture individuelle, les langues se sont développées de manière particulière, mais pour la plupart, elles ont toujours été basées sur diverses croyances magiques ou religieuses. Ils ont fait du langage non seulement un moyen de communication, mais un moyen d'influencer la réalité.

Il existe un grand nombre d'exemples similaires, par exemple, l'alphabet hébreu moderne comprend des lettres, chacune ayant une signification secrète. Les hiéroglyphes chinois ont non seulement une signification directe mais aussi métaphorique, et souvent la signification du mot caché dans le hiéroglyphe indique une profonde compréhension du monde et la sagesse des gens. En fait, presque chaque langue (ou groupe de langues) a un très intéressant .

Dès le début, il convient de noter que les hiéroglyphes étaient typiques de nombreuses civilisations anciennes.. En fait, si vous regardez le développement non seulement de l'égyptien, mais aussi du chinois, et de la langue et de l'écriture suméro-akkadienne en particulier, vous pouvez voir de nombreuses similitudes.

En particulier, la structure du développement évolutif de ces langues est presque identique, bien qu'il existe des différences dans chaque version, qui sont déterminées par les particularités de la culture et de la perception.

En général, les hiéroglyphes suivaient un chemin de développement à peu près identique, d'une image à une image plus schématique. Ainsi, au stade initial, dans une langue où l'on utilisait l'écriture hiéroglyphique, on n'utilisait que des images correspondant à l'objet désigné.

Par exemple, le mot était bien écrit comme une représentation schématique d'un homme de profil, et avec le mot femme une variante identique. De plus, la langue (et le discours écrit en particulier) continue de se développer et les hiéroglyphes ont diverses significations et fonctions supplémentaires.

Par exemple, si un nom est écrit en hiéroglyphes, le hiéroglyphe « homme » ou « femme » est ajouté après le mot afin que le lecteur puisse comprendre à quel genre appartient le prénom.

Comment les Égyptiens pouvaient-ils écrire des noms si seules des images signifiant certains mots étaient utilisées ? Ici, une autre direction a été utilisée dans le développement du discours écrit, qui impliquait l'utilisation de divers phonèmes. En termes simples, certains hiéroglyphes ont commencé à correspondre à des sons.

De plus, la langue égyptienne s'est orientée vers la systématisation et la réduction du nombre de hiéroglyphes.. Afin d'écrire de longs textes, les scientifiques ont jugé plus opportun d'utiliser non pas un grand nombre d'une grande variété de hiéroglyphes, mais d'utiliser une écriture phonétique et divers éléments de clarification permettant de comprendre dans quel sens tel ou tel ensemble de hiéroglyphes doit être lu.

Au fil du temps, l'écriture hiéroglyphique devient obsolète et évolue en Égypte vers des formes plus modernes de la langue.

Même pendant la période d'utilisation des hiéroglyphes, il y avait un soi-disant hiératique - une manière spéciale d'écrire utilisée pour les textes de papyrus(les hiéroglyphes étaient principalement utilisés pour la peinture murale) quelque chose comme l'écriture cursive égyptienne.

De plus, l'écriture démotique se développe vers la nouvelle ère, qui finira par remplacer complètement les hiéroglyphes. Si vous regardez les textes égyptiens rédigés en démotique, alors extérieurement, ils sont presque impossibles à distinguer de l'écriture arabe ou de variantes similaires de la langue écrite.

En même temps, même une démotique schématique est basée sur des hiéroglyphes égyptiens. C'est juste qu'au fil du temps, ils se sont simplifiés et sont devenus des icônes d'alphabet plus schématiques et plus faciles à écrire.

Hiéroglyphes de l'Égypte ancienne avec décodage en russe

En allant en Égypte, vous pouvez voir de nombreux alphabets souvenirs qui sont vendus par des marchands locaux. En particulier, près des pyramides et dans d'autres lieux saturés de touristes, des papyrus stylisés sont proposés, sur lesquels sont indiqués certains hiéroglyphes et les significations correspondantes des lettres de l'alphabet latin.

En outre, parfois vous pouvez voir un alphabet similaire avec une traduction en russe et apprendre réellement la façon dont les mots sont écrits en hiéroglyphes.

Bien sûr, cela semble un peu étrange, car il est peu probable qu'en Egypte ils aient pensé à adapter leur propre langue au cyrillique ou au latin. Néanmoins, il y a toujours un sens rationnel dans de telles correspondances.

En effet, dans la langue égyptienne, au fil du temps, en effet des équivalents phonétiques ont commencé à être utilisés pour certains hiéroglyphes, en d'autres termes, une certaine partie des hiéroglyphes, en plus du sens direct, a commencé à se voir attribuer un autre purement phonétique.

Ainsi, il est possible de parler de l'existence de l'alphabet égyptien. Même si, bien sûr, l'échelle de la langue égyptienne ne correspondait pas au spectre phonétique du cyrillique ou du latin. Les sons avaient leurs propres spécificités, et certains d'entre eux différaient de l'alphabet auquel vous êtes habitué.

Il n'y a rien d'étonnant à cela, de tels exemples existent à ce jour. Par exemple, dans les langues du groupe roman, le son ы n'est pratiquement pas utilisé, et aucune lettre ou profondeur n'est utilisée pour désigner une telle lettre.

Ainsi et certains sons de la langue égyptienne peuvent être inhabituels pour vous, et certains sons familiers peuvent être absents dans cette langue.

Par conséquent, de tels alphabets de correspondances doivent être considérés dans un certain sens comme une convention. Bien que, comme passe-temps, vous puissiez vraiment apprendre à écrire des mots dans les hiéroglyphes égyptiens et, de plus, non seulement vous-même, mais aussi les égyptologues ou d'autres personnes capables de lire les hiéroglyphes peuvent comprendre vos lettres.

La correspondance des lettres russes avec les hiéroglyphes est visible sur l'image.

L'alphabet égyptien utilise 24 lettres de base. Rappelons que cette classification est dans une certaine mesure conditionnelle, puisque différents hiéroglyphes peuvent être utilisés pour des lettres et des sons identiques. Cependant, il existe les caractères les plus courants qui sont utilisés comme alphabet.

Que signifient les symboles ?

Outre les hiéroglyphes, divers symboles égyptiens sont souvent mieux connus. De nombreux mots appartenant à un culte religieux pourraient bien être écrits à partir des parties constituantes. Par exemple, le mot Ra pourrait être constitué des hiéroglyphes bouche + bras plié au niveau du coude, ce qui donnerait phonétiquement une combinaison de sons r + a.

De plus, il y avait un hiéroglyphe séparé pour l'écriture, qui ressemblait au hiéroglyphe "homme" mais avait une coiffe spéciale, nous parlons du hiéroglyphe pharaon ou roi, qui pourrait en outre signifier la divinité suprême.

En plus des orthographes indiquées, il y avait aussi une version mystique religieuse, qui utilisait le hiéroglyphe de l'œil (quelque chose comme l'œil qui voit tout) ou le Soleil pour désigner Ra, c'est-à-dire qu'un sous-texte symbolique, une métaphore, était également utilisé ici. Horus pourrait également être désigné par le hiéroglyphe de l'œil, car il y avait un symbole commun d'ujat - l'œil d'Horus, qui était également utilisé comme amulette protectrice.

Le mysticisme en Égypte s'est développé de manière très significative et chacun des symboles utilisés avait une charge puissante et une signification profonde. Le symbolisme de la religion égyptienne est profond et multiforme. De plus, il ne faut pas oublier le développement de l'aspect purement pratique de l'Égyptien, à partir duquel, selon toute vraisemblance, de nombreux autres cultes modernes se sont développés.

Le symbolisme égyptien sous-tend de nombreuses religions modernes. Ainsi, les symboles égyptiens doivent être considérés comme plus anciens et, dans un certain sens, la base du symbolisme mystique moderne. Par conséquent, si vous souhaitez utiliser des symboles et des amulettes puissants, alors nous vous conseillons de tourner vos propres yeux vers les symboles égyptiens.

• ankh- probablement le symbole le plus courant que presque tout le monde connaît, est une croix dont la partie supérieure est en forme d'anneau, est un symbole d'éternité et est souvent associée au Souffle de Vie, que les divinités égyptiennes dotent de personnes choisies passant dans l'au-delà, doit être généralement interprété comme un symbole de la vie éternelle, un signe de bon augure.

Ba- est représenté comme un faucon à tête humaine, symbolise l'âme, mais dans la religion égyptienne, la présence de sept âmes était attribuée à une personne, par exemple, il y avait une doctrine de Ka, qui ressemble plus à un éternel et individuel âme.

Néanmoins, le Ba est un symbole significatif, une sorte de coquille astrale dans laquelle la personne peut agir même après la momification, on croyait que le Ba pouvait aussi être contenu dans les statues qui étaient érigées pour les pharaons.

• Shenu- il ressemble à un ovale, en fait, c'est quelque chose comme un anneau de corde qui n'a ni début ni fin, c'est un symbole protecteur, le nom du propriétaire a été inscrit dans le shenu et l'anneau extérieur a sauvé le propriétaire de ce nom de l'adversité, et maintenant vous pouvez acheter une amulette représentant un shenu avec votre nom écrit.
• Maat de plumes- ressemble au symbole d'un stylo et représente un attribut de Maat, qui est l'incarnation de la moralité, de l'équilibre et de la justice, cet attribut indique un engagement envers la justice et l'équité.
• Oujat- l'oeil d'Horus, est un symbole de guérison et de protection.
• Ra- peut être représenté comme un cercle avec un point, ou comme un cercle avec des rayons symboliques, est à bien des égards la base de la cosmogonie et de la mythologie égyptiennes, représente la divinité suprême, la source de toutes les bénédictions.

En règle générale, ces symboles étaient utilisés non seulement par écrit, mais également séparément pour effectuer des rites religieux et mystiques ou pour créer des amulettes.

Comment utiliser les signes ?

Il ne faut pas vraiment de longues recherches ou d'efforts pour essayer la magie égyptienne. De nombreux textes ont été traduits et étudiés, et une partie importante des monuments écrits qui ont survécu à ce jour sont :

• livres de divination
• livres religieux
• livres décrivant des sorts et accomplissant divers rites

De plus, vous pouvez utiliser des éléments purement pratiques de l'enseignement et en effectuer certains. La plupart, bien sûr, sont inaccessibles à l'homme du commun, mais certaines n'impliquent que l'utilisation de sorts et de certains symboles.

Par conséquent, si vous pouvez imaginer la signification de divers symboles et pouvez représenter de tels signes, alors vous pouvez très bien utiliser les développements des mystiques égyptiens. Rappelons que cette tradition est l'une des plus anciennes à la disposition des contemporains et a un fort potentiel.

De plus, il est conseillé d'utiliser des signes égyptiens pour les amulettes. Par exemple, il est toujours utile d'utiliser une amulette protectrice telle que Shenu avec votre propre nom. Le reste des signes a également une puissante charge positive et peut être utilisé à la fois comme talisman personnel et pour n'importe quel espace, par exemple pour une maison ou un bureau.

Parmi les signes les plus puissants, il convient de noter la plume de Maât, l'œil d'Horus et Ankh. Ces signes ont des significations légèrement différentes, mais peuvent également être utilisés en combinaison, car chacun est généralement favorable à presque tout le monde, bien que nous parlions de personnes respectables, car en Égypte, une attention particulière a été accordée à la moralité et à la moralité.

L'ornement de l'Égypte reflétait le monde environnant transformé, doté de certaines idées religieuses et de significations symboliques.

Les artistes de l'Égypte ancienne ont combiné les images avec le système d'écriture hiéroglyphique sous la forme d'un ornement linéaire. Selon toute vraisemblance, la disposition linéaire des éléments ornementaux représentait l'idée égyptienne de l'infinité de la vie. Les objets de décoration avaient aussi une signification symbolique. L'ornement se lisait comme un texte littéral car il était basé sur l'utilisation de symboles conventionnels. Par exemple : la croix égyptienne ankh lit la vie, l'image d'une figure agenouillée heh - éternité, etc. Les Égyptiens utilisaient également des ornements géométriques : lignes droites, brisées, ondulées, un motif à carreaux, des grilles, des points, etc. Le décor égyptien a une sobriété stricte et raffinée.

L'art égyptien dans son ensemble se caractérise par une tendance à l'adoucissement et à la plasticité des formes, le désir d'éviter les angles droits et d'arrondir les lieux d'inflexions. Les couleurs utilisées dans les peintures et pour couvrir les reliefs étaient conditionnelles et locales. Rouge, bleu, jaune, noir et blanc ont été utilisés, parfois vert. Les tons contrastés saturés se trouvaient principalement dans les motifs géométriques, et les ornements avec des éléments floraux étaient conçus dans des couleurs pastel douces.

1.1 Caractéristiques des principaux symboles et signes de l'Égypte ancienne

Parmi les motifs animaliers figurent un faucon, une oie (les Egyptiens représentaient la naissance du soleil à partir de l'œuf du Grand Gogotun), une antilope, un singe, un poisson, un héron (l'oiseau sacré Benu est la personnification du l'âme d'Osiris, symbole de renaissance), un scarabée (symbole d'immortalité), un serpent (un anneau, formé par un serpent tenant sa queue dans sa bouche - symbole de l'ordre mondial toujours rétabli), etc. L'image du scarabée était particulièrement populaire, elle avait un symbolisme très complexe et diversifié. Le scarabée était considéré comme un symbole sacré du pouvoir toujours mouvant et créateur du soleil, était vénéré comme un signe qui apporte le bonheur et remplaçait le cœur retiré de la momie.

Ankh (croix égyptienne, ankh, crux ansata) La forme de ce symbole a plusieurs interprétations :

1. L'interprétation la plus simple est comme un symbole de l'Égypte, où l'ovale symbolise le delta du Nil, et le reste est le fleuve lui-même, qui a rendu possible la vie dans le désert.

2. L'interprétation suivante de la croix égyptienne est le symbolisme du soleil levant, la naissance d'un nouveau jour. Ainsi, dans le Livre des Morts égyptien, l'image de Djed (le tronc d'arbre qui soutenait Osiris) a été conservée, des deux côtés Isis et Nephthys étaient agenouillés. De Jed pousse un ankh avec des mains humaines tenant le Disque du Soleil.

3. La croix égyptienne est une combinaison de symboles masculins et féminins d'Osiris et d'Isis, en tant qu'union de principes producteurs de vie - Ciel et Terre, et par conséquent - un symbole de nouvelle naissance;

4. Le signe combine la croix, en tant que symbole de la vie, et le cercle, en tant que symbole de l'éternité, ensemble ils dénotent l'immortalité. Alternativement, un ovale pourrait signifier l'éternité, et une expansion cruciforme dans les plans longitudinal et transversal pourrait signifier une transition de l'infini à l'espace.

Ainsi, l'ankh est un symbole de la vie, et de la vie à tous ses niveaux. Les Égyptiens représentaient l'ankh sur des amulettes afin de prolonger la vie sur terre ; ils ont enterré avec cette amulette afin d'être sûrs que la vie attend les morts dans un autre monde. Sur le plan matériel, ce signe est en effet considéré comme attirant la longévité, la santé éternelle, et donc une vie longue et heureuse. Cependant, avec cela, c'est la clé pour ouvrir les portes du paradis dans les autres mondes et pour l'unité avec les Forces Supérieures. Dans de nombreuses images, les dieux tiennent l'ankh dans leur main ou le transmettent aux gens. Il s'agit ici du souffle de vie devenu visible, pour ainsi dire, de l'étincelle divine, grâce à laquelle la vie en général peut surgir.

Maintenant, ce symbole est également emprunté par les chrétiens coptes et est utilisé par eux comme une croix traditionnelle.

Scarabée Les vendeurs qui cherchent à vous imposer n'importe quel produit sont interprétés comme un symbole de bien-être.

Le scarabée travaille la masse informe et molle de bouse, la roulant devant elle jusqu'à ce qu'elle soit presque une sphère parfaite. Après avoir pondu des œufs dans une boule pourrie, le scarabée la roule d'est en ouest et, après avoir sorti un vison, le cache pendant 28 jours. Le 29e jour, le coléoptère déterre une boule, la jette dans l'eau et de petits scarabées apparaissent de la boule de bouse. On croyait qu'un petit coléoptère suivait la trajectoire du Soleil, qui est ressuscité du monde de la lumière. Les Égyptiens croyaient que même le corps du défunt porte en lui le germe d'une nouvelle vie - une âme sacrée immortelle qui, après la mort du corps, se libérant, ressuscite dans un autre monde, poursuivant son voyage sur les chemins du ciel . Le scarabée a toujours été un symbole de l'impulsion que l'âme reçoit pour un vol céleste, pour renaître dans le monde spirituel, après que tout ce qui est matériel commence à mourir et à se décomposer en lui. Il personnifiait le pouvoir caché du Cœur, qu'une personne devait éveiller en elle-même pour renaître, mourir et ressusciter, en surmontant tous les obstacles qui l'attendent dans la vie et après la mort.

Le symbole du scarabée avait une autre lecture dans l'Égypte ancienne. Ce petit scarabée est devenu l'incarnation d'un philosophe en route vers la sagesse. Tout comme le scarabée transforme sans relâche et avec persistance la masse informe et astringente du fumier en boule pour y planter la graine de vie, le philosophe qui suit le chemin de la sagesse doit transformer la masse informe et astringente de ses défauts et de ses limites en une sphère idéale, parfaite, ardente et transparente, qui déploie la lumière de l'Esprit.

Dans le même temps, en Égypte, on croyait que tous les scarabées étaient des hommes, c'était un symbole du pouvoir masculin et un principe de vie fécondant. Ainsi, pour une femme, ce n'est pas un très bon signe, et il faut l'utiliser le plus prudemment possible.

L'œil d'Horus, avec la main légère des marchands de souvenirs égyptiens, s'est transformé en une banale amulette du mauvais œil. A la même époque, chez les anciens Égyptiens, l'œil d'Horus avait une symbolique extrêmement complexe. L'Œil d'Horus était une amulette très populaire en Égypte, car il incarnait son harmonie universelle qui revient toujours aux cercles. Selon le mythe, le dieu envieux Seth a arraché l'œil de son neveu Horus lors d'un duel après avoir tué et coupé en morceaux son frère Osiris. Le sage dieu de la lune Thoth a guéri Horus. Horus donna alors un œil à son père Osiris pour l'éveiller à une nouvelle vie. L'œil et le sourcil d'Horus signifient force et puissance. Les deux yeux ailés sont le Nord et le Sud comme deux divisions des cieux, le Soleil et la Lune, l'espace céleste. L'œil gauche d'Horus signifiait la lune et donc les forces féminines percevantes et le passé, tandis que l'œil droit incarnait les forces actives, créatives et masculines du soleil et du futur. L'œil lunaire d'Horus, regardant dans l'inconscient, symbolise l'incroyable capacité de regarder dans les profondeurs de l'âme humaine, de redonner à une personne un sentiment d'intégrité et d'unité intérieure.

L'œil d'Horus dans les anciens papyrus égyptiens représente à la fois Horus lui-même et la pleine lune, au cours de laquelle Osiris renaît et Horus est né. Soit dit en passant, des images similaires de l'œil peuvent être trouvées non seulement dans les dessins égyptiens anciens, mais même sur les billets d'un dollar américain modernes.

Couleurs et matériaux utilisés

La couleur générale de l'intérieur est jaune clair, beige, ocre ou ivoire. Quelques couleurs vives sont utilisées pour décorer les objets et le décor : rouge, jaune, vert, bleu, noir. La gamme de couleurs des anciens Égyptiens était limitée, car ils utilisaient des peintures d'origine naturelle, qui ne se mélangeaient pas les unes aux autres, mais étaient appliquées sous une forme «pure». L'or est largement utilisé à l'intérieur, donnant l'impression du luxe des palais de pharaon.

La palette était simple: ils utilisaient des couleurs blanches et noires, à partir desquelles, une fois mélangées, on obtenait du gris; ocre rouge (lorsqu'il est mélangé avec du blanc, on obtient du rose); couleur bleue, ocre jaune, à partir de laquelle, une fois mélangé, le vert a été obtenu. Les peintures étaient brillantes et durables, fabriquées à partir de colorants à base de minéraux et diluées avec de l'eau et de la résine.

La couleur la plus vénérée est le blanc et ses nuances : écru, jaune grisâtre, crème. Dans les tissus à motifs sur fond clair ou foncé, les couleurs du motif ont été utilisées: bleu, bleu clair, marron-rouge, ocre-jaune, vert.

La peinture a utilisé les peintures suivantes : noir (pigment de charbon de bois), blanc (à base de gypse et de chaux), gris (issu d'un mélange de blanc et de noir), bleu (fritte de calcium et silicate de cuivre), vert (malachite broyée et une fritte semblable à bleu), marron (ocre), rouge (ocre), rose (mélange de blanc et de rouge), jaune (ocre jaune et orpiment). Les peintures ont été diluées dans de l'eau avec de la colle et appliquées en traits plats à l'aide de pinceaux fabriqués à partir de matières végétales et en petites quantités ont survécu jusqu'à ce jour.

L'un des symboles égyptiens antiques les plus importants avec le sens de "vie" ("immortalité"), également connu sous le nom de "crux ansat". Le signe est très simple, mais puissant.

Il combine deux symboles - la croix, en tant que symbole de vie, et le cercle, en tant que symbole d'éternité. Leur combinaison signifie l'immortalité.

Ankh peut être interprété comme le soleil levant, comme l'unité des principes masculin et féminin (l'ovale d'Isis et la croix d'Osiris), ainsi que la clé de la connaissance ésotérique et de la vie immortelle de l'esprit.

En écriture hiéroglyphique, ce signe symbolisait la « vie » ; il faisait aussi partie des mots "bien-être" et "bonheur". Les Égyptiens croyaient que l'image de l'ankh prolongeait la vie sur terre. Avec la même amulette, ils ont été enterrés afin d'être sûr que les morts attendaient la vie dans un autre monde. C'était cette forme, selon les idées du monde antique, qu'avait la clé, qui pouvait ouvrir les portes de la mort.

Ce symbole a également été placé sur les murs des canaux d'eau dans l'espoir qu'il protégerait contre les inondations. Plus tard, l'ankh a été utilisé par les sorcières dans les rituels, la divination, la divination, la guérison et l'aide aux femmes lors de l'accouchement. Pendant le mouvement hippie à la fin des années 1960, l'ankh était un symbole populaire de paix et de vérité.

Il est impossible d'énumérer toutes les significations d'un symbole. Signe de bonheur, de prospérité, de vitalité inépuisable, de sagesse éternelle, etc.

Oeil qui voit tout - Widget



L'image peinte d'un œil avec une ligne en spirale en dessous est, en règle générale, l'emblème du dieu du ciel à tête de faucon Horus, symbole de l'œil qui voit tout et de l'unité du cosmos, de l'intégrité de l'univers. Selon l'ancien mythe égyptien, l'œil lunaire d'Horus a été arraché par Set dans la bataille pour la suprématie parmi les dieux, mais après la victoire d'Horus dans cette bataille, il a repoussé. Ce mythe est devenu la raison de l'extrême popularité de l'œil d'Horus comme amulette pour conjurer le mal. L'œil était également souvent représenté ou sculpté sur des pierres tombales égyptiennes - pour aider les morts dans l'au-delà. La spirale sous l'œil (ressemblant à une galaxie en forme) symbolise l'énergie et le mouvement perpétuel.

L'œil d'Horus était également associé à la guérison, car les anciens médecins égyptiens considéraient souvent la maladie comme analogue à la bataille entre Horus et Seth.

En mathématiques, l'Œil avait une curieuse fonction - il était utilisé pour représenter des fractions. Selon une version du mythe, Set a coupé l'œil déchiré d'Horus en 64 parties, de sorte que son image incomplète symbolise une sorte de nombre fractionnaire : la pupille est 1/4, le sourcil est 1/8, etc.

Scarabée


Le scarabée est l'un des symboles égyptiens les plus populaires. On sait que les bousiers, dont le scarabée, sont capables de sculpter habilement des boules de fumier en les faisant rouler devant eux. Cette habitude, aux yeux des anciens Égyptiens, assimilait le scarabée au dieu solaire Ra (la boule de fumier de cette allégorie est un analogue du disque solaire se déplaçant dans le ciel).

Le scarabée était considéré comme un être sacré dans l'Egypte ancienne ; les figurines de ce scarabée, en pierre ou en terre vernissée, servaient de sceaux, de médailles ou de talismans, signifiant l'immortalité. De telles amulettes étaient portées non seulement par les vivants, mais aussi par les morts. Dans ce dernier cas, le scarabée était placé dans un sarcophage ou à l'intérieur de la momie - à la place du cœur, tandis que des textes sacrés étaient écrits au verso, côté lisse de celui-ci (souvent le trentième chapitre du livre des morts, convainquant le cœur de ne pas témoigner contre le défunt au tribunal de l'au-delà d'Osiris). Souvent, les figurines de scarabée ne représentaient que la partie supérieure du coléoptère, sans pattes, et la base ovale uniforme de la figurine était utilisée pour appliquer divers types d'inscriptions - des noms individuels et des aphorismes moralisateurs à des histoires entières sur des événements marquants de la vie de les pharaons (chasse, mariage, etc.)

Shenu


Cet emblème en forme d'ovale avec une ligne droite à l'extrémité est souvent appelé cartouche.

A l'intérieur se trouve un nom écrit en hiéroglyphes (par exemple, le nom du pharaon), que l'ovale protège symboliquement.

Disque solaire ailé




Selon le mythe, Horus a pris cette forme lors de la bataille avec le dieu maléfique Set. Des deux côtés du disque, il y a une image d'un serpent, ce qui signifie l'équilibre des forces opposées. L'ensemble de la composition symbolise la protection et l'équilibre du monde.

Ce signe était souvent représenté au-dessus de l'entrée de la tombe du pharaon ; dans ce cas, le disque au centre symbolisait Horus, les ailes - Isis le protégeant, et les serpents - Basse et Haute Egypte.

Sésen


Fleur de lotus, signe du soleil, de la créativité et de la renaissance. En raison du fait que la nuit, la fleur de lotus se ferme et va sous l'eau, et le matin, elle se lève à nouveau pour fleurir à la surface, et cette association est née. L'un des mythes cosmogoniques dit qu'au début des temps un lotus géant s'est élevé des eaux du chaos, d'où le soleil est apparu le premier jour de l'existence du monde.

La fleur de lotus est également considérée comme un symbole de la Haute-Égypte.

Maat de plumes


L'emblème symbolise la vérité et l'harmonie. Maat est la fille et l'œil de Ra, la déesse de la justice, de la vérité et de l'ordre. Avec son père, elle a participé à la création du monde à partir du chaos. Comme son homologue grec, Themis, Maat est représentée les yeux bandés. La tête de la déesse est ornée d'une plume d'autruche, qui est son symbole et son hiéroglyphe. Selon les idées des anciens Égyptiens, dans l'au-delà, le cœur du défunt était placé d'un côté de la balance et la statuette de Maat était placée de l'autre. Si les deux objets étaient équilibrés, cela signifiait que le défunt était digne de bonheur dans les champs de roseaux de Iaru (sinon, il était dévoré par un monstre à tête de crocodile et au corps de lion). La figurine de Maat sur sa poitrine était un attribut invariable du juge.

Chat


Pour les Égyptiens, le chat était l'incarnation terrestre de Bastet - la déesse de la chaleur solaire, de la joie et de la fertilité, la protectrice des femmes enceintes et des enfants, la gardienne du foyer et de la récolte. Bastet, qui personnifiait des qualités telles que la grâce, la beauté, la dextérité et l'affection, est considéré comme l'analogue égyptien d'Aphrodite et d'Artémis. Ses sculptures et peintures ont été utilisées pour protéger la maison des mauvais esprits.

Naturellement, les chats de l'Égypte ancienne étaient traités avec beaucoup de respect et leur meurtre était passible de la peine de mort. Au cours de sa vie, cette bête était un membre égal de la famille et, après sa mort, elle a été embaumée et placée dans un sarcophage, qui a été placé dans une nécropole spéciale.

Héron


Le héron était considéré comme un symbole de résurrection et de vie éternelle (le prototype de l'oiseau Phénix) et personnifiait Ben - l'un des dieux originaux et incréés comme Ra ou Atum. Selon le mythe, au début de la création, Benu est apparu seul sur une pierre issue du chaos de l'eau. Cette pierre - Benben - était l'un des fétiches du dieu.

Isis

L'Égypte ancienne est l'une des régions clés dont la culture a laissé son empreinte sur toute la civilisation. Les symboles de cette culture sont encore à l'étude, ils sont d'une grande importance dans la compréhension de cette vaste civilisation. Il était situé approximativement à l'intérieur des frontières de l'État moderne du même nom dans le nord-est de l'Afrique.

Histoire des symboles égyptiens

La mythologie est la principale composante culturelle pour laquelle l'Égypte ancienne est célèbre. Les symboles des dieux, des animaux et des phénomènes naturels intéressent particulièrement les chercheurs. Dans le même temps, il est extrêmement difficile de retracer le chemin de la création de la mythologie.

Des sources écrites dignes de confiance sont apparues plus tard. Ce qui est évident, c'est l'énorme influence des forces naturelles sur les Égyptiens. La même chose s'observe dans la formation de tout état ancien. Les gens qui vivaient avant notre ère ont essayé de s'expliquer pourquoi le soleil se lève chaque jour, le Nil déborde de ses rives chaque année, et le tonnerre et la foudre tombent de temps en temps sur leur tête. En conséquence, les phénomènes naturels ont été dotés d'un commencement divin. Il y avait donc des symboles de vie, de culture, de pouvoir.

De plus, les gens ont noté que les dieux ne leur étaient pas toujours favorables. Le Nil pourrait inonder très bas, entraînant une année de vaches maigres et une famine subséquente. Dans ce cas, les anciens Égyptiens pensaient qu'ils avaient en quelque sorte irrité les dieux et cherchaient à les apaiser de toutes les manières possibles afin qu'une situation similaire ne se reproduise plus l'année prochaine. Tout cela a joué un grand rôle pour un pays comme l'Égypte ancienne. Des symboles et des signes aidaient à comprendre la réalité environnante.

Symboles de pouvoir

Les souverains de l'Égypte ancienne s'appelaient eux-mêmes les pharaons. Le pharaon était considéré comme un monarque semblable à un dieu, il a été vénéré de son vivant et après sa mort, il a été enterré dans d'immenses tombes, dont beaucoup ont survécu jusqu'à ce jour.

Les symboles du pouvoir dans l'Égypte ancienne sont la barbe dorée en jarretière, le bâton et la couronne. Au moment de la naissance de l'État égyptien, lorsque les terres du Haut et du Bas Nil n'étaient pas encore unies, le souverain de chacun d'eux avait sa propre couronne et des signes particuliers de pouvoir. Dans le même temps, la couronne du souverain suprême de la Haute-Égypte était blanche et avait également la forme d'une épingle. En Basse-Égypte, le pharaon portait une couronne rouge comme un chapeau haut de forme. Pharaon Men a unifié le royaume égyptien. Après cela, les couronnes ont en effet été unies en s'insérant l'une dans l'autre, tout en conservant leurs couleurs.

Doubles couronnes appelées mil - ce sont des symboles de pouvoir dans l'Egypte ancienne, qui ont été préservés pendant de nombreuses années. Dans le même temps, chaque couronne du souverain de la Haute et de la Basse Égypte avait son propre nom. Le blanc s'appelait atef, le rouge s'appelait hedzhet.

Dans le même temps, les dirigeants égyptiens s'entouraient d'un luxe sans précédent. Après tout, ils étaient considérés comme les fils du dieu solaire suprême Ra. Par conséquent, les symboles sont tout simplement incroyables. En plus de ceux répertoriés, il s'agit également d'un cerceau sur lequel est représenté un serpent ureus. Il était célèbre pour le fait que sa morsure entraînait inévitablement une mort instantanée. L'image du serpent était située autour de la tête du pharaon, la tête est exactement au centre.

En général, les serpents sont les symboles les plus populaires du pouvoir du pharaon dans l'Égypte ancienne. Ils étaient représentés non seulement sur le bandeau, mais également sur la couronne, le casque militaire et même la ceinture. En chemin, ils étaient accompagnés de bijoux en or, pierres précieuses et émail coloré.

Symboles des dieux

Les dieux ont joué un rôle clé pour un État comme l'Égypte ancienne. Les symboles qui leur étaient associés étaient associés à la perception de l'avenir et de la réalité environnante. De plus, la liste des êtres divins était immense. En plus des dieux, il comprenait des déesses, des monstres et même des concepts déifiés.

L'une des principales divinités égyptiennes est Amon. Dans le royaume égyptien uni, il était le chef suprême du panthéon. On croyait que tous les peuples, les autres dieux et toutes les choses y étaient unis. Son symbole était une couronne avec deux hautes plumes ou représenté avec un disque solaire, car il était considéré comme le dieu du soleil et de toute la nature. Dans les anciennes tombes égyptiennes, il y a des dessins d'Amon, dans lesquels il apparaît sous la forme d'un bélier ou d'un homme à tête de bélier.

Le royaume des morts dans cette mythologie était dirigé par Anubis. Il était également considéré comme le gardien des nécropoles - cimetières souterrains et cryptes, et l'inventeur de l'embaumement - une méthode unique qui empêchait la décomposition des cadavres, était utilisée dans le processus d'enterrement de tous les pharaons.

Les symboles des dieux de l'Égypte ancienne étaient souvent très effrayants. Anubis était traditionnellement représenté avec la tête d'un chien ou d'un chacal avec un collier rouge en forme de collier. Ses attributs invariables étaient ankh - une croix couronnée d'un anneau, symbolisant la vie éternelle, était - une tige dans laquelle les pouvoirs de guérison d'un démon souterrain étaient stockés.

Mais il y avait aussi des divinités plus agréables et gentilles. Par exemple, Bast ou Bastet. C'est la déesse du plaisir, de la beauté féminine et de l'amour, qui était représentée comme un chat ou une lionne en position assise. Elle était également responsable des années fertiles et fructueuses et pouvait aider à établir la vie de famille. Les symboles des dieux de l'Égypte ancienne associés à Bast sont un hochet de temple, appelé sistre, et une égide, une cape magique.

Symboles de guérison

Avec une grande attention dans l'Egypte ancienne traité le culte de la guérison. La déesse Isis était responsable du destin et de la vie, elle était également considérée comme la patronne des guérisseurs et des guérisseurs. Des cadeaux lui ont été apportés pour protéger les nouveau-nés.

Le symbole de la guérison dans l'Égypte ancienne est la corne de vache, sur laquelle était tenu le disque du soleil. C'est ainsi que la déesse Isis était le plus souvent représentée (parfois sous la forme d'une femme ailée à tête de vache).

Aussi, le sistre et la croix ankh étaient considérés comme ses attributs invariables.

Symbole de vie

Ankh ou - un symbole de la vie dans l'Égypte ancienne. Il est également appelé pour eux, c'est l'un des attributs les plus importants et les plus importants.

On l'appelle aussi la clé de la vie ou la croix égyptienne. Ankh est un attribut de nombreuses divinités égyptiennes, avec lesquelles elles sont représentées sur les murs des pyramides et des papyrus. Sans faute, il a été placé dans la tombe avec les pharaons, ce qui signifiait que le souverain pourrait continuer la vie de son âme dans l'au-delà.

Bien que de nombreux chercheurs associent le symbolisme de l'ankh à la vie, il n'y a toujours pas de consensus sur cette question. Certains chercheurs soutiennent que ses principales significations étaient l'immortalité ou la sagesse, et aussi que c'était une sorte d'attribut protecteur.

Ankh jouissait d'une popularité sans précédent dans un état tel que l'Égypte ancienne. Les symboles le représentant étaient appliqués sur les murs des temples, des amulettes, toutes sortes d'articles culturels et ménagers. Souvent dans les dessins, il est tenu entre les mains des dieux égyptiens.

De nos jours, l'ankh est largement utilisé dans les sous-cultures des jeunes, en particulier chez les Goths. Et aussi dans toutes sortes de cultes magiques et parascientifiques et même dans la littérature ésotérique.

Symbole du soleil

Le symbole du soleil dans l'Égypte ancienne est le lotus. Initialement, il était associé à l'image de la naissance et de la création, et devint plus tard l'une des incarnations de la divinité suprême du panthéon égyptien Amon-Ra. De plus, le lotus symbolise aussi le retour de la jeunesse et de la beauté.

Il convient de noter qu'en général, le culte du culte de la lumière du jour était chez les Égyptiens l'un des plus importants et des plus significatifs. Et toutes les divinités, d'une manière ou d'une autre liées au soleil, étaient vénérées plus que les autres.

Le dieu soleil Ra, selon la mythologie égyptienne, a créé tous les autres dieux et déesses. Le mythe de la façon dont Ra naviguait dans un bateau le long du fleuve céleste était très répandu, illuminant simultanément toute la terre avec les rayons du soleil. Dès le soir venu, il se transfère sur un autre bateau et inspecte les possessions dans l'au-delà toute la nuit.

Le lendemain matin, il flotte à nouveau à l'horizon et une nouvelle journée commence. C'est ainsi que les anciens Égyptiens expliquaient le changement du jour et de la nuit pendant la journée, pour eux le disque solaire était l'incarnation de la renaissance et de la continuité de la vie pour tout sur terre.

Les pharaons en même temps étaient considérés comme les fils ou les vice-gérants de Dieu sur terre. Par conséquent, il n'est jamais venu à l'esprit de quiconque de contester son droit de gouverner, car tout était arrangé dans l'état de l'Égypte ancienne. Les symboles et signes qui accompagnaient le dieu principal Ra sont le disque solaire, le scarabée ou l'oiseau Phénix, qui renaît du feu. Une grande attention a également été accordée aux yeux de la divinité. Les Égyptiens croyaient qu'ils pouvaient guérir et protéger une personne des ennuis et des malheurs.

Les Égyptiens avaient également une relation spéciale avec le centre de l'Univers - l'étoile du Soleil. Ils ont à juste titre directement lié son impact sur la chaleur, les bonnes récoltes et une vie prospère pour tous les habitants du pays.

Autre fait intéressant. Les anciens Égyptiens appelaient l'abricot familier à chacun de nous l'étoile du soleil. De plus, en Égypte même, ce fruit n'a pas poussé, les conditions climatiques ne s'y prêtaient pas. Il a été apporté des pays asiatiques. Dans le même temps, les Égyptiens sont tellement tombés amoureux de "l'invité d'outre-mer" qu'ils ont décidé de nommer ce fruit de manière si poétique, remarquant à juste titre à quel point sa forme et sa couleur ressemblent au soleil.

Symboles sacrés pour les Égyptiens

Le fait que l'Egypte ancienne et leur signification, de nombreux scientifiques se disputent encore. Cela est particulièrement vrai des symboles sacrés.

L'un des principaux est le naos. Il s'agit d'un coffre spécial en bois. Dans celui-ci, les prêtres installaient une statue d'une divinité ou un symbole sacré qui lui était dédié. C'était aussi le nom d'un lieu sacré de culte d'une divinité particulière. Le plus souvent, les naos étaient placés dans les sanctuaires ou tombeaux des pharaons.

En règle générale, il y avait plusieurs pompes. L'un en bois était petit, il était placé dans un plus grand, taillé dans un seul morceau de pierre. Ils étaient les plus répandus dans l'Égypte ancienne déjà à la fin de la période. A cette époque, ils étaient richement et diversement décorés. De plus, le temple lui-même ou le sanctuaire d'une divinité était souvent appelé naos.

Également des symboles sacrés de l'Égypte ancienne - les sistres. Ce sont des instruments de musique à percussion qui étaient utilisés par les prêtres lors des mystères en l'honneur de la déesse Hathor. Chez les Égyptiens, c'était la déesse de l'amour et de la beauté, qui personnifiait la féminité, ainsi que la fertilité et le plaisir. Les chercheurs modernes pensent que Vénus était son analogue chez les Romains et Aphrodite chez les Grecs.

Le sistre de l'instrument de musique était revêtu d'un cadre en bois ou en métal. Des cordes et des disques métalliques étaient tendus entre eux. Tout cela produisait des sons de sonnerie qui, comme le croyaient les prêtres, attiraient les dieux. Dans les rituels, deux types de sistres étaient utilisés. L'un s'appelait iba. Il se présentait sous la forme d'un anneau élémentaire avec des cylindres métalliques au centre. A l'aide d'un long manche, il était placé au-dessus de la tête de la déesse Hathor.

Une version plus formelle du sistre s'appelait le seseshet. Il avait la forme d'un naos et était richement décoré de divers anneaux et ornements. Les morceaux de métal cliquetants qui produisaient des sons étaient situés à l'intérieur d'une petite boîte. Les seseshets n'étaient autorisés à être portés que par les prêtres et les femmes riches des classes supérieures.

symbole culturel

Le symbole de la culture de l'Égypte ancienne est, bien sûr, la pyramide. C'est le monument le plus célèbre de l'art et de l'architecture de l'Égypte ancienne qui ait survécu à ce jour. L'une des plus anciennes et des plus célèbres est la pyramide du pharaon Djoser, qui a régné sur 18 siècles avant JC. Il est situé au sud de Memphis et a une hauteur de 60 mètres. Il a été construit par des esclaves à partir de blocs de calcaire.

Les pyramides construites en Égypte sont les merveilles les plus étonnantes de l'architecture de ce peuple antique. De droit, l'une d'elles - la pyramide de Khéops - est considérée comme l'une des sept merveilles du monde. Et une de plus - les pyramides de Gizeh - l'un des candidats pour devenir la soi-disant "nouvelle merveille du monde".

Extérieurement, ce sont des structures en pierre dans lesquelles les dirigeants égyptiens, les pharaons, ont été enterrés. De la langue grecque, le mot "pyramide" est traduit par un polyèdre. Jusqu'à présent, parmi les scientifiques, il n'y a pas une seule fois pourquoi les anciens Égyptiens ont choisi cette forme pour les tombes. Entre-temps, 118 pyramides ont été découvertes à ce jour dans différentes parties de l'Égypte.

Le plus grand nombre de ces structures sont situées dans la région de Gizeh, près de la capitale de cet État africain - Le Caire. On les appelle aussi les Grandes Pyramides.

Les mastabas étaient les précurseurs des pyramides. Ainsi, dans l'Egypte ancienne, ils appelaient "maisons après la vie", qui consistaient en une chambre funéraire et une structure en pierre spéciale, située au-dessus de la surface de la terre. Ce sont ces maisons funéraires que les premiers pharaons égyptiens se sont construits. Pour le matériau, des briques crues ont été utilisées, obtenues à partir d'argile mélangée à du limon de rivière. Massivement, ils ont été construits en Haute-Égypte, avant même l'unification de l'État, et à Memphis, considérée comme la principale nécropole du pays. Au-dessus du sol, dans ces bâtiments, il y avait des salles de prières et des salles dans lesquelles les objets funéraires étaient entreposés. Sous terre - directement enterrement du pharaon.

Les pyramides les plus célèbres

Le symbole de l'Égypte ancienne est la pyramide. Les grandes pyramides les plus célèbres se trouvent à Gizeh. Ce sont les tombes de Mikerin et Khafre. De la toute première pyramide de Djoser qui nous soit parvenue, ces pyramides diffèrent en ce qu'elles n'ont pas de marches, mais une forme géométrique stricte. Leurs murs s'élèvent strictement à des angles de 51 à 53 degrés par rapport à l'horizon. Leurs visages indiquent les directions cardinales. La célèbre pyramide de Khéops est généralement érigée sur un rocher créé par la nature, et placée exactement au centre de la base de la pyramide.

La pyramide de Khéops est également célèbre pour être la plus haute. Initialement, elle était supérieure à 146 mètres, mais maintenant, en raison de la perte du revêtement, elle a diminué de près de 8 mètres. Chaque côté mesure 230 mètres de long et a été construit 26 siècles avant JC. Selon diverses estimations, il a été construit pendant environ 20 ans.

Il a fallu plus de deux millions de blocs de pierres pour le construire. Dans le même temps, les anciens Égyptiens n'utilisaient aucun liant, comme le ciment. Chaque bloc pesait environ deux mille cinq cents kilogrammes, certains atteignaient un poids de 80 mille kilogrammes. En fin de compte, c'est une structure monolithique, séparée uniquement par des chambres et des couloirs.

Deux pyramides plus célèbres - Khafre et Mykern - ont été érigées par les descendants de Khéops et sont de plus petite taille.

La pyramide de Khéphren est considérée comme la deuxième plus grande d'Égypte. A côté se trouve une statue du célèbre Sphinx. Sa hauteur était à l'origine de près de 144 mètres et la longueur des côtés était de 215 mètres.

Le plus petit des grands de Gizeh. Sa hauteur n'est que de 66 mètres et la longueur de la base est d'un peu plus de 100 mètres. Au départ, ses dimensions étaient trop modestes, des versions ont donc été avancées selon lesquelles il n'était pas destiné au souverain de l'Égypte ancienne. Cependant, cela n'a pas été réellement établi.

Comment les pyramides ont-elles été construites ?

Il convient de noter qu'il n'y avait pas de technique unique. Il a changé d'un bâtiment à l'autre. Les scientifiques ont avancé diverses hypothèses sur la façon dont ces structures ont été créées, mais il n'y a toujours pas de consensus.

Les chercheurs disposent de certaines données sur les carrières d'où les pierres et les blocs ont été extraits, sur les outils utilisés dans le traitement de la pierre, ainsi que sur la manière dont ils ont été déplacés vers le chantier de construction.

La plupart des égyptologues pensent que les pierres ont été taillées dans des carrières spéciales à l'aide d'outils en cuivre, notamment des ciseaux, des burins et des pioches.

L'un des plus grands mystères est de savoir comment les Égyptiens à cette époque ont déplacé ces énormes blocs de pierre. Sur la base d'une fresque, les scientifiques ont établi que de nombreux blocs ont simplement été traînés. Ainsi, dans la célèbre image, 172 personnes tirent une statue du pharaon sur un traîneau. Dans le même temps, les patins du traîneau sont constamment remplis d'eau, qui remplit la fonction de lubrification. Selon les experts, le poids d'une telle statue était d'environ 60 000 kilogrammes. Ainsi, un bloc de pierre pesant 2 tonnes et demie ne pouvait être déplacé que par 8 ouvriers. Le transport de marchandises de cette manière est réputé être le plus courant dans l'Égypte ancienne.

La méthode des blocs roulants est également connue. Un mécanisme spécial pour cela sous la forme d'un berceau a été découvert lors des fouilles d'anciens sanctuaires égyptiens. Au cours de l'expérience, il a été constaté qu'il fallait 18 ouvriers pour déplacer un bloc de pierre de 2,5 tonnes de cette manière. Leur vitesse était de 18 mètres par minute.

De plus, certains chercheurs pensent que les Égyptiens utilisaient la technologie de la roue carrée.