Compréhension philosophique du problème de la mondialisation - résumé

L’image de la modernité ne serait pas complète sans faire référence à sa nouvelle certitude historique : la globalité. La mondialisation introduit de nouvelles divisions ou différences structurelles dans l’histoire qui enrichissent considérablement la modernité postmoderne.

Il faut dire qu’il n’y a pas d’unité dans l’interprétation de la mondialisation. Les opinions ici se multiplient non seulement, mais se polarisent également. Pour certains, il s'agit d'une expansion incontestable des possibilités d'affirmer l'existence authentique ou individuelle de tous les sujets du processus historique : individus, groupes sociaux, peuples, pays, régions. Pour d’autres, il s’agit de la « neuvième vague » de l’histoire, balayant sur son passage toutes les identités et originalités. D'une part, ils le simplifient clairement : donnez-lui du temps et tout s'arrangera tout seul. D’un autre côté, ils dramatisent à outrance, accusant presque tous les péchés mortels : la chaotique et la criminalisation de la vie publique, le déclin généralisé des mœurs, l’appauvrissement de pays et de régions entiers, la propagation rapide de la toxicomanie, du sida, etc.

Notons qu’il n’y a rien de nouveau dans le modèle oppositionnel-binaire de perception de la mondialisation. Il s’agit d’un moyen courant d’identifier et d’affiner un problème véritablement nouveau. La mondialisation est bien entendu un problème nouveau. Unique, ou radicalement nouveau, pour être précis. La plus grande confusion dans ce problème vient de ceux qui assimilent mondialisation et modernisation. En réalité, il s’agit d’époques et de processus historiques fondamentalement différents les uns des autres. La mondialisation au sens d'intégration, l'augmentation de l'intégrité dans le cadre de l'ère moderne (New Time) est une modernisation ; La « modernisation » de l’ère postmoderne (du dernier quart du XXe siècle) est en réalité une mondialisation. Dans ce dernier cas, la modernisation est « récompensée » entre guillemets pour une bonne raison : la mondialisation est cohérente et organique non pas pour la modernisation, mais pour la postmodernisation.

Le ventre maternel de la mondialisation est la société postindustrielle, fondamentalement occidentale. De là, il pousse, dans ce sol se trouvent ses sucs vitaux, il est là chez lui. Mais l’essentiel est que c’est là qu’elle porte vraiment ses fruits. De ce qui a été dit, il ne s’ensuit cependant en aucune manière que la mondialisation ne soit pas un phénomène planétaire, mais exclusivement et uniquement régional (« milliard d’or »), un processus de « consolidation des pays développés dans leur opposition au reste ». du monde."

La globalité est globale parce qu’elle ne résiste pas, mais capte et embrasse. S'il y a une confrontation, alors elle est historique (par rapport au développement antérieur), c'est-à-dire temporel et non spatial. Mais il y a sans aucun doute ici un problème. C’est comment comprendre cette capture ou cette étreinte. Pour certains, la mondialisation semble être un processus technologique de l’information isotrope, enveloppant uniformément le globe entier, sans ruptures ni « cristallisations » locales. Mais il s’agit très probablement d’une idée fausse.

Le processus de mondialisation dans le monde moderne n’est guère global au sens de continu et frontal. L’une de ses images les plus répandues et sans aucun doute la plus réussie est le World Wide Web (Internet). À notre avis, on peut partir de là pour rechercher la structure générale de la mondialisation, sa texture organisationnelle.

La mondialisation est l'exploitation de l'hétérogénéité et des différences, plutôt que de l'homogénéité et de l'unification. Le potentiel de ces derniers est pleinement exploité au stade de la modernisation.

C’est la joie (les avantages) et la tristesse (les inconvénients) de la situation historique moderne. Joie, avantages : personne n’empiète sur les particularités ou différences locales, régionales ou autres. Curieusement, c’est le processus de mondialisation qui nous les a pleinement mis en évidence et nous a présenté. Chacun (pays, peuple, groupe social, individu) peut librement (par son propre choix et initiative) s'affirmer. Tristesse, défauts : la reconnaissance, sinon l'encouragement des caractéristiques ou des différences est amenée au droit de les effleurer au moins. L’originalité peut désormais être défendue au-delà de toute mesure.

La mondialisation a également poussé le principe de vie du marché à ses limites et l'a rendu total dans sa pénétration. Désormais, cela s’étend non seulement aux biens et services, mais aussi aux valeurs, aux points de vue et aux orientations idéologiques. S'il vous plaît, proposez, essayez, mais que se passera-t-il, qu'est-ce qui survivra, qu'est-ce qui gagnera, c'est la concurrence sur le marché qui décidera. Tout, y compris la culture nationale, a le droit d'exister et, en fait, de survivre dans les conditions de la lutte de marché la plus sévère. Il est clair que toutes les identités ne passeront pas le test du marché et de la concurrence. Les faillites normatives en termes de valeur deviendront également, si ce n’est déjà fait, une réalité. En général, le processus de formation d’une culture d’existence unifiée et mondiale est en cours. Dans cette perspective, les systèmes de valeurs culturels nationaux originaux seront très probablement préservés sous forme de réserves ethnographiques, au niveau et sous la forme du folklore.

La mondialisation postmoderne exclut les attaques et les saisies agressives – tout y est déjà capturé. Il ne sert à rien de compter sur une aide extérieure dans une telle situation. Mais beaucoup, sinon tout, dépend désormais du choix historique, de la « volonté de développement » de sujets historiques complètement (immensément) indépendants. Tout le monde, enfin presque tout le monde, a une chance de percer dans l’ère post-industrielle. Il ne reste plus qu'à l'utiliser.

La mondialisation est animée par la logique organique du développement historique, soutenue par l’initiative et l’activité projective de l’humanité occidentale (et, à l’avenir, de toute l’humanité). En raison de l’expansion et, surtout, du remplissage significatif de « l’espace vital » de la modernisation. La mondialisation ne pouvait pas échouer. C'est une étape nécessaire au développement de l'humanité. La diversité n'est pas exclue, elle est au contraire supposée, mais désormais dans le cadre de ce type historique.

En d’autres termes, il n’y a pas d’alternative (d’opposé) à la mondialisation, mais il existe des alternatives (des options) dans le cadre de la mondialisation. Ils sont représentés par certaines stratégies nationales d'intégration dans les processus modernes de mondialisation.

Envoyer votre bon travail dans la base de connaissances est simple. Utilisez le formulaire ci-dessous

Les étudiants, étudiants diplômés, jeunes scientifiques qui utilisent la base de connaissances dans leurs études et leur travail vous seront très reconnaissants.

Publié sur http://www.allbest.ru

L’image de la modernité ne serait pas complète sans faire référence à sa nouvelle certitude historique : la globalité. La mondialisation introduit de nouvelles divisions ou différences structurelles dans l’histoire qui enrichissent considérablement la modernité postmoderne.

Il faut dire qu’il n’y a pas d’unité dans l’interprétation de la mondialisation. Les opinions ici se multiplient non seulement, mais se polarisent également. Pour certains, il s'agit d'une expansion incontestable des possibilités d'affirmer l'existence authentique ou individuelle de tous les sujets du processus historique : individus, groupes sociaux, peuples, pays, régions. Pour d’autres, il s’agit de la « neuvième vague » de l’histoire, balayant sur son passage toutes les identités et originalités. D'une part, ils le simplifient clairement : donnez-lui du temps et tout s'arrangera tout seul. D’un autre côté, ils dramatisent à outrance, accusant presque tous les péchés mortels : la chaotique et la criminalisation de la vie publique, le déclin généralisé des mœurs, l’appauvrissement de pays et de régions entiers, la propagation rapide de la toxicomanie, du sida, etc.

Notons qu’il n’y a rien de nouveau dans le modèle oppositionnel-binaire de perception de la mondialisation. Il s’agit d’un moyen courant d’identifier et d’affiner un problème véritablement nouveau. La mondialisation est bien entendu un problème nouveau. Unique, ou radicalement nouveau, pour être précis. La plus grande confusion dans ce problème vient de ceux qui assimilent mondialisation et modernisation. En réalité, il s’agit d’époques et de processus historiques fondamentalement différents les uns des autres. La mondialisation au sens d'intégration, l'augmentation de l'intégrité dans le cadre de l'ère moderne (New Time) est une modernisation ; La « modernisation » de l’ère postmoderne (du dernier quart du XXe siècle) est en réalité une mondialisation. Dans ce dernier cas, la modernisation est « récompensée » entre guillemets pour une bonne raison : la mondialisation est cohérente et organique non pas pour la modernisation, mais pour la postmodernisation.

Le ventre maternel de la mondialisation est la société postindustrielle, fondamentalement occidentale. De là, il pousse, dans ce sol se trouvent ses sucs vitaux, il est là chez lui. Mais l’essentiel est que c’est là qu’elle porte vraiment ses fruits. De ce qui a été dit, il ne s’ensuit cependant en aucune manière que la mondialisation ne soit pas un phénomène planétaire, mais exclusivement et uniquement régional (« milliard d’or »), un processus de « consolidation des pays développés dans leur opposition au reste ». du monde."

La globalité est globale parce qu’elle ne résiste pas, mais capte et embrasse. S'il y a une confrontation, alors elle est historique (par rapport au développement antérieur), c'est-à-dire temporel et non spatial. Mais il y a sans aucun doute ici un problème. C’est comment comprendre cette capture ou cette étreinte. Pour certains, la mondialisation semble être un processus technologique de l’information isotrope, enveloppant uniformément le globe entier, sans ruptures ni « cristallisations » locales. Mais il s’agit très probablement d’une idée fausse.

Le processus de mondialisation dans le monde moderne n’est guère global au sens de continu et frontal. L’une de ses images les plus répandues et sans aucun doute la plus réussie est le World Wide Web (Internet). À notre avis, on peut partir de là pour rechercher la structure générale de la mondialisation, sa texture organisationnelle.

La mondialisation est l'exploitation de l'hétérogénéité et des différences, plutôt que de l'homogénéité et de l'unification. Le potentiel de ces derniers est pleinement exploité au stade de la modernisation.

C’est la joie (les avantages) et la tristesse (les inconvénients) de la situation historique moderne. Joie, avantages : personne n’empiète sur les particularités ou différences locales, régionales ou autres. Curieusement, c’est le processus de mondialisation qui nous les a pleinement mis en évidence et nous a présenté. Chacun (pays, peuple, groupe social, individu) peut librement (par son propre choix et initiative) s'affirmer. Tristesse, défauts : la reconnaissance, sinon l'encouragement des caractéristiques ou des différences est amenée au droit de les effleurer au moins. L’originalité peut désormais être défendue au-delà de toute mesure.

La mondialisation a également poussé le principe de vie du marché à ses limites et l'a rendu total dans sa pénétration. Désormais, cela s’étend non seulement aux biens et services, mais aussi aux valeurs, aux points de vue et aux orientations idéologiques. S'il vous plaît, proposez, essayez, mais que se passera-t-il, qu'est-ce qui survivra, qu'est-ce qui gagnera, c'est la concurrence sur le marché qui décidera. Tout, y compris la culture nationale, a le droit d'exister et, en fait, de survivre dans les conditions de la lutte de marché la plus sévère. Il est clair que toutes les identités ne passeront pas le test du marché et de la concurrence. Les faillites normatives en termes de valeur deviendront également, si ce n’est déjà fait, une réalité. En général, le processus de formation d’une culture d’existence unifiée et mondiale est en cours. Dans cette perspective, les systèmes de valeurs culturels nationaux originaux seront très probablement préservés sous forme de réserves ethnographiques, au niveau et sous la forme du folklore.

La mondialisation postmoderne exclut les attaques et les saisies agressives – tout y est déjà capturé. Il ne sert à rien de compter sur une aide extérieure dans une telle situation. Mais beaucoup, sinon tout, dépend désormais du choix historique, de la « volonté de développement » de sujets historiques complètement (immensément) indépendants. Tout le monde, enfin presque tout le monde, a une chance de percer dans l’ère post-industrielle. Il ne reste plus qu'à l'utiliser.

La mondialisation est animée par la logique organique du développement historique, soutenue par l’initiative et l’activité projective de l’humanité occidentale (et, à l’avenir, de toute l’humanité). En raison de l’expansion et, surtout, du remplissage significatif de « l’espace vital » de la modernisation. mondialisation civilisationnelle philosophique

La mondialisation ne pouvait pas échouer. C'est une étape nécessaire au développement de l'humanité. La diversité n'est pas exclue, elle est au contraire supposée, mais désormais dans le cadre de ce type historique.

En d’autres termes, il n’y a pas d’alternative (d’opposé) à la mondialisation, mais il existe des alternatives (des options) dans le cadre de la mondialisation. Ils sont représentés par certaines stratégies nationales d'intégration dans les processus modernes de mondialisation.

De nombreux historiens et philosophes ont commencé à chercher des explications au développement particulier non seulement de certains pays et régions du globe, mais aussi de l'histoire de l'humanité dans son ensemble. Ainsi, au XIXe siècle, les idées d'une voie civilisationnelle de développement de la société sont apparues et se sont répandues, aboutissant au concept de diversité des civilisations. L'un des premiers penseurs à développer le concept de l'histoire du monde en tant qu'ensemble de civilisations indépendantes et spécifiques, qu'il a appelées types culturels et historiques de l'humanité, fut le naturaliste et historien russe N.Ya. Danilevsky (1822-1885). Dans son livre « La Russie et l'Europe » (1871), essayant d'identifier les différences entre les civilisations, qu'il considérait comme des types culturels et historiques uniques et divergents de l'humanité, il a identifié chronologiquement les types suivants d'organisation des formations sociales qui coexistaient dans le temps, ainsi que des types successifs : 1) égyptien, 2) chinois, 3) assyro-babylonien, 4) chaldéen, 5) indien, 6) iranien, 7) juif, 8) grec, 9) romain, 10) nouveau sémitique, ou Arabe, 11) Romano-germanique, ou européenne, à laquelle s'ajoutèrent deux civilisations de l'Amérique précolombienne, détruites par les Espagnols. Aujourd'hui, pensait-il, un type culturel russo-slave arrive sur la scène historique mondiale, appelé, grâce à sa mission universelle, à réunifier l'humanité.

La théorie des civilisations a été développée davantage dans les travaux de l'historien anglais A.J. Toynbee (1889-1975).

De nombreux historiens et philosophes ont commencé à chercher des explications au développement particulier non seulement de certains pays et régions du globe, mais aussi de l'histoire de l'humanité dans son ensemble. Ainsi, au XIXe siècle, les idées d'une voie civilisationnelle de développement de la société sont apparues et se sont répandues, aboutissant au concept de diversité des civilisations. L'un des premiers penseurs à développer le concept de l'histoire du monde en tant qu'ensemble de civilisations indépendantes et spécifiques, qu'il appelle types culturels et historiques de l'humanité, fut le naturaliste et historien russe N. Ya. Danilevsky (1822-1885). Dans son livre « La Russie et l'Europe » (1871), essayant d'identifier les différences entre les civilisations, qu'il considérait comme des types culturels et historiques uniques et divergents de l'humanité, il a identifié chronologiquement les types suivants d'organisation des formations sociales qui coexistaient dans le temps, ainsi que des types successifs : 1) égyptien, 2) chinois, 3) assyro-babylonien, 4) chaldéen, 5) indien, 6) iranien, 7) juif, 8) grec, 9) romain, 10) nouveau sémitique, ou Arabe, 11) Romano-germanique, ou européenne, à laquelle s'ajoutèrent deux civilisations de l'Amérique précolombienne, détruites par les Espagnols. Aujourd'hui, pensait-il, un type culturel russo-slave arrive sur la scène historique mondiale, appelé, grâce à sa mission universelle, à réunifier l'humanité.

De nombreuses idées de Danilevsky ont été adoptées au début du XXe siècle par l’historien et philosophe allemand Oswald Spengler (1880-1936), auteur de l’ouvrage en deux volumes « Le déclin de l’Europe ». Dans ses jugements sur l’histoire de l’humanité, en opposant les différentes civilisations les unes aux autres, Spengler était incomparablement plus catégorique que Danilevsky. Cela est dû en grande partie au fait que Le déclin de l’Europe a été écrit pendant une période de bouleversements politiques, économiques et sociaux sans précédent qui ont accompagné la guerre mondiale, l’effondrement de trois grands empires et les changements révolutionnaires en Russie. Dans son livre, Spengler a identifié 8 cultures supérieures, dont la liste coïncide fondamentalement avec les types culturels et historiques de Danilevsky (égyptien, indien, babylonien, chinois, gréco-romain, byzantin-arabe, d'Europe occidentale, maya), et a également anticipé l'épanouissement de la culture russe. Il faisait une distinction entre culture et civilisation, ne voyant dans cette dernière qu'un déclin, dernière phase du développement de la culture à la veille de sa mort, où la créativité est remplacée par l'imitation des innovations, leur broyage.

L’interprétation de Spengler de l’histoire du monde et de l’histoire des cultures et civilisations qui la composent est fataliste. Chaque culture se voit attribuer une certaine limite de temps entre son origine et son déclin - environ mille ans.

La théorie des civilisations a été développée davantage dans les travaux de l’historien anglais A. J. Toynbee (1889-1975).

Au cours du développement du concept de civilisation, les vues théoriques de Toynbee ont subi une évolution significative et, dans certaines positions, même une sorte de métamorphose.

Toynbee a adhéré à de telles idées sur les civilisations, qui étaient à bien des égards similaires au concept de Spengler : il a souligné la fragmentation des civilisations, leur indépendance les unes des autres, ce qui ne leur permet pas d'unir leur histoire unique dans l'histoire générale de l'humanité. Ainsi, il niait le progrès social en tant que développement progressif de l’humanité. Chaque civilisation a existé pendant la période que lui a impartie l’histoire, mais pas aussi prédéterminée que Spengler l’a attribué à ses cultures. Le moteur du développement des civilisations était la dialectique du défi et de la réponse. Tant que la minorité créatrice qui contrôle le développement d’une civilisation, son élite, était capable de fournir des réponses satisfaisantes aux menaces internes et externes pesant sur sa croissance distinctive, la civilisation se renforçait et prospérait. Mais dès que l'élite, pour une raison quelconque, s'est révélée impuissante face au défi suivant, un effondrement irréparable s'est produit : la minorité créatrice s'est transformée en minorité dominante, la majeure partie de la population dirigée par elle s'est transformée en minorité dominante. Le « prolétariat intérieur » qui, seul ou en alliance avec le « prolétariat extérieur » (les barbares), a plongé la civilisation dans le déclin et la mort. Dans le même temps, la civilisation n’a pas disparu sans laisser de trace ; résistant au déclin, elle a donné naissance à un « État universel » et à une « Église universelle ». La première a disparu avec la mort de la civilisation, tandis que la seconde est devenue une sorte de « chrysalide », une héritière qui a contribué à l’émergence d’une nouvelle civilisation.

Initialement, Toynbee a identifié dix-neuf civilisations indépendantes avec deux branches : égyptienne, andine, chinoise, minoenne, sumérienne, maya, indus, hittite, syrienne, hellénistique, occidentale, orthodoxe, extrême-orientale, iranienne, arabe, hindoue, babylonienne, Yucatan, mexicaine ; sa branche au Japon était adjacente à l'Extrême-Orient et sa branche en Russie était adjacente à l'Orthodoxe. En outre, plusieurs civilisations arrêtées dans leur développement et plusieurs civilisations avortées ont été mentionnées.

Par la suite, Toynbee s’est progressivement éloigné du schéma ci-dessus. Tout d’abord, de nombreuses civilisations semblaient avoir de plus en plus adopté l’héritage de leurs prédécesseurs. Ainsi, sur les 21 civilisations originelles, il en reste 15, sans compter les civilisations secondaires. Toynbee considère que sa principale erreur est qu'au début, dans ses constructions historiques et philosophiques, il est parti d'un seul modèle hellénistique et a étendu ses lois au reste, et n'a ensuite fondé sa théorie que sur trois modèles : hellénistique, chinois et israélien.

Ainsi, la théorie des civilisations dans les travaux ultérieurs de Toynbee et de ses nombreux disciples s'est progressivement tournée vers une explication universelle de l'histoire universelle, vers un rapprochement et, à long terme (malgré la discrétion introduite par le développement des civilisations individuelles) - vers l'esprit spirituel. et l'unité matérielle de l'humanité.

Publié sur Allbest.ru

...

Documents similaires

Le concept de « mondialisation ». L'informatisation de la société est l'une des raisons de sa mondialisation. La mondialisation dans le domaine économique et politique. Mondialisation culturelle : phénomène et tendances. Religion et mondialisation dans la communauté mondiale. Théories sociologiques et philosophiques.

résumé, ajouté le 15/02/2009


L'idée de civilisation dans divers concepts philosophiques, ses caractéristiques et sa typologie. Approche civilisationnelle de l'histoire de la philosophie. Le concept d'O. Spengler, Arnold, Joseph Toynbee, P.A. Sorokina, N.Ya. Danilevski. Le mécanisme de la naissance des civilisations.

travail de cours, ajouté le 29/05/2009


Façons de comprendre la nature de la société. Le rôle de la rationalité dans le développement de l'organisme social, de ses formations systémiques et structurelles. Étude philosophique du processus historique : diversité des cultures, des civilisations. Problèmes philosophiques de la Russie moderne.

résumé, ajouté le 28/01/2010


La prévision sociale et la prospective scientifique comme formes de compréhension philosophique du problème de l'avenir. Analyse des problèmes mondiaux de notre époque, de leurs interrelations et de leur hiérarchie. Concepts de société postindustrielle et de l'information, phénomène de mondialisation.

résumé, ajouté le 15/04/2012


Étude des vues philosophiques de Platon et d'Aristote. Caractéristiques des vues philosophiques des penseurs de la Renaissance. Analyse des enseignements de I. Kant sur le droit et l'État. Le problème de l'être dans l'histoire de la philosophie, une vision philosophique des problèmes globaux de l'humanité.

test, ajouté le 07/04/2010


Compréhension philosophique des processus de mondialisation du point de vue de l'axiologie. Inclusion des églises chrétiennes dans la résolution des problèmes mondiaux de notre temps. La tolérance comme pseudo-valeur de l'être. L'essence et les caractéristiques de la société postindustrielle. Inégalité de l'information.

résumé, ajouté le 05/04/2013


Caractéristiques de la connaissance philosophique comme reflet des caractéristiques de l'existence humaine. Le problème de l'homme dans la connaissance philosophique et médicale. Dialectique du biologique social chez l'homme. Analyse philosophique des problèmes mondiaux de notre temps. Savoir scientifique.

manuel de formation, ajouté le 17/01/2008


Le terrorisme en tant que problème de la mondialisation moderne, son essence et les principales raisons de sa manifestation dans la société, ses méthodes et orientations de mise en œuvre, ses types et ses formes. Le cyberterrorisme comme défi social et menace politique. Philosophie du contenu de cette activité.

test, ajouté le 05/04/2013


Approches et orientations de la science historique moderne. Le concept original d'A. Toynbee sur l'histoire et le progrès du monde ; approche civilisationnelle. L'essence et les caractéristiques des civilisations locales, le concept de leur « existence, développement et interaction ».

résumé, ajouté le 29/12/2016


Caractéristiques et traits distinctifs du développement de la philosophie biélorusse au siècle des Lumières. L'influence des idées des Lumières sur les activités des sociétés juridiques et secrètes en Biélorussie. Biographies et analyse des idées philosophiques de Benedikt Dobszewicz et Andrzej Sniadecki.

Compréhension philosophique du problème de la mondialisation

1. Le concept de « mondialisation »

2. L'informatisation de la société comme l'une des raisons de la création d'une société mondiale

3. La mondialisation dans le domaine économique

4. La mondialisation dans la sphère politique

5. Mondialisation culturelle : phénomène et tendances

6. Religion et mondialisation dans la communauté mondiale

7. Théories sociologiques et philosophiques de la mondialisation

7.1. Théorie de l'impérialisme

7.2. Théories des systèmes globaux par E. Giddens et L. Sklar

7.3. Théories de la socialité mondiale

7.4. La théorie des « mondes imaginaires »

7.5. Derrida sur le processus de mondialisation

1. Le concept de « mondialisation »

Sous la mondialisation il faut comprendre que la majorité de l'humanité est entraînée dans un système unique de relations financières, économiques, sociopolitiques et culturelles basé sur les derniers moyens de télécommunications et de technologies de l'information.

La condition préalable à l'émergence du phénomène de mondialisation était la conséquence des processus de cognition humaine : le développement des connaissances scientifiques et techniques, le développement de la technologie, qui permettait à un individu de percevoir avec ses sens des objets situés dans différentes parties de la terre et entrer en relation avec eux, ainsi que percevoir et réaliser naturellement le fait même de ces relations.

La mondialisation est un ensemble de processus d’intégration complexes qui ont progressivement (ou ont déjà couvert ?) toutes les sphères de la société humaine. Ce processus lui-même est objectif, historiquement conditionné par l’ensemble du développement de la civilisation humaine. D’un autre côté, son stade actuel est largement déterminé par les intérêts subjectifs de certains pays et sociétés transnationales. Avec l'intensification de cet ensemble de processus, se pose la question de la gestion et du contrôle de leur développement, de l'organisation raisonnable des processus de mondialisation, compte tenu de son influence absolument ambiguë sur les groupes ethniques, les cultures et les États.

La mondialisation est devenue possible grâce à l'expansion mondiale de la civilisation occidentale, à la diffusion de ses valeurs et de ses institutions dans d'autres parties du monde. En outre, la mondialisation est associée aux transformations survenues au cours du dernier demi-siècle au sein de la société occidentale elle-même, dans son économie, sa politique et son idéologie.

2. L'informatisation de la société comme l'une des raisons de la création d'une société mondiale

La mondialisation de l’information conduit à l’émergence du phénomène d’une « communauté mondiale de l’information ». Ce terme est assez large et inclut, tout d'abord, l'industrie mondiale de l'information unifiée, se développant dans le contexte du rôle toujours croissant de l'information et de la connaissance dans le contexte économique et sociopolitique. Ce concept suppose que l’information devient une quantité dans la société qui détermine toutes les autres dimensions de la vie. En effet, la révolution actuelle de l’information et de la communication nous oblige à repenser notre attitude à l’égard de concepts aussi fondamentaux que l’espace, le temps et l’action. Après tout, la mondialisation peut être caractérisée comme un processus de compression des distances temporelles et spatiales. La « compression temporelle » est l’envers de la compression spatiale. Le temps nécessaire pour réaliser des actions spatiales complexes est réduit. En conséquence, chaque unité de temps est compactée, remplie d’une quantité d’activité plusieurs fois supérieure à ce qui aurait pu être accompli auparavant. Lorsque le temps devient une condition décisive pour la survenue de nombreux autres événements suite à une certaine action, la valeur du temps augmente considérablement.

Ce qui précède nous permet de comprendre que l’espace et le temps ne sont pas compressés seuls, mais dans le cadre d’actions complexes – spatialement et temporellement séparées. L’essence de l’innovation réside dans la possibilité d’une gestion efficace de l’espace et du temps à l’échelle mondiale : combiner une masse d’événements à différents moments et sur différentes parties de la terre en un seul cycle. Dans cette chaîne coordonnée d'événements, de mouvements, de transactions, chaque élément individuel acquiert une signification pour la possibilité du tout.

3. La mondialisation dans le domaine économique

Sur les causes de la mondialisation dans le domaine économique les éléments suivants doivent être inclus :

1. Augmenter la connectivité communicative du monde. Elle est liée à la fois au développement des transports et au développement des moyens de communication.

Le développement des communications de transport est associé au progrès scientifique et technologique, qui a conduit à la création de moyens de transport rapides et fiables, ce qui a entraîné une augmentation du chiffre d'affaires du commerce mondial.

Le développement des technologies de communication a conduit au fait que le transfert d'informations prend désormais une fraction de seconde. Dans le domaine économique, cela se traduit par le transfert instantané des décisions de gestion vers l'organisation mère, par une augmentation de la rapidité de résolution des problèmes de crise (dépend désormais uniquement de la rapidité de compréhension d'une situation donnée, et non de la rapidité des données). transfert).

2. Extension de la production au-delà des frontières nationales. La production de biens a commencé à perdre progressivement sa localisation purement nationale et étatique et à être répartie entre les zones économiques où toute opération intermédiaire s'avère moins chère. Désormais, la société de gestion peut être localisée au même endroit, l'organisation de conception - dans un endroit complètement différent, la production des pièces initiales - aux troisième, quatrième et cinquième, l'assemblage et le débogage du produit - aux sixième et septième, la conception - développé à la huitième place, et la vente des produits finis s'effectue - aux dixième, treizième, vingt et unième, trente-quatrième...

L'étape actuelle de la mondialisation dans le développement de la sphère économique caractérisé par:

1. La formation d’immenses sociétés transnationales (STN), qui se sont largement affranchies du contrôle d’un État spécifique. Ils ont eux-mêmes commencé à représenter des États - non seulement des États « géographiques », mais des États « économiques », basés non pas tant sur le territoire, la nationalité et la culture, mais sur certains secteurs de l'économie mondiale.

2. L'émergence de sources de financement non étatiques : le Fonds monétaire international, la Banque internationale pour la reconstruction et le développement et autres. Il s’agit déjà d’« États financiers » purement axés non sur la production, mais exclusivement sur les flux de trésorerie. Les budgets de ces sociétés non étatiques sont souvent plusieurs fois supérieurs à ceux des pays petits et moyens. Ces « nouveaux États » constituent aujourd’hui la principale force unificatrice de la réalité : tout pays qui s’efforce de s’insérer dans les processus économiques mondiaux est contraint d’accepter les principes qu’ils établissent. Cela implique la reconstruction de l'économie locale, la reconstruction sociale, l'ouverture des frontières économiques, l'harmonisation des tarifs et des prix avec ceux établis sur le marché mondial, etc.

3. Formation d'une élite mondiale - un cercle très restreint de personnes qui influencent réellement les processus économiques et politiques à grande échelle. Cela est dû au recrutement de cadres supérieurs à travers le monde.

4. Importation de main-d'œuvre peu qualifiée en provenance des pays du tiers monde les plus pauvres, mais riches en ressources humaines, vers l'Europe et les États-Unis, où l'on observe un déclin démographique.

5. Mélange continu des « réalités nationales ». Le monde prend des traits de fractalité : entre deux de ses points appartenant à un ensemble (une économie, une culture nationale), on peut toujours en placer un troisième, appartenant à un autre ensemble (une autre économie, une autre culture nationale). Cela est dû au fait que le long de la « voie de la mondialisation », il y a deux contre-courants : l’occidentalisation – l’introduction de modèles (modes de vie) occidentaux au Sud et à l’Est, et l’orientalisation – l’introduction de modèles de l’Est et du Sud dans le Sud et l’Est. La civilisation occidentale.

6. Les régions non occidentales de l’humanité deviennent les objets de la mondialisation économique ; Dans le même temps, de nombreux États perdent une part importante de leur souveraineté, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre des fonctions économiques, alors qu’ils ne sont « rien d’autre que des outils de promotion du capitalisme mondial ». Beaucoup d’entre eux supportent les coûts d’une mondialisation économique qui devient asymétrique, avec une concentration sans précédent de la richesse à un pôle et de la pauvreté à l’autre.

L’économie devient ainsi la sphère dominante de la mondialisation, à partir de laquelle elle s’étend inévitablement à d’autres sphères de la société, provoquant de profonds changements sociaux, socioculturels et politiques au-delà de leur foyer d’origine.

4. La mondialisation dans la sphère politique

Suite à l’économie mondiale, la formation de la politique mondiale a commencé.

Les conditions préalables à la mondialisation dans le domaine politique étaient tout d’abord la révolution technologique des années 1950 et 1960, qui a conduit au développement de la production matérielle, des transports, de l’informatique et des communications. Et deuxièmement, en conséquence du premier, l’économie dépasse les frontières nationales.

L'État n'est plus en mesure de contrôler totalement les échanges dans les domaines économique, politique et social ; il perd son ancien rôle monopolistique en tant que sujet principal des relations internationales. Du point de vue des partisans du néolibéralisme, les entreprises transnationales, les organisations non gouvernementales, les villes ou autres collectivités territoriales, diverses entreprises industrielles, commerciales et autres et, enfin, les individus peuvent agir comme des sujets à part entière des relations internationales.

Aux relations politiques, économiques et militaires traditionnelles entre États s’ajoutent diverses connexions entre les milieux religieux, professionnels, syndicaux, sportifs et économiques de ces États, et leurs rôles peuvent parfois être égaux. La perte de la place et du rôle antérieurs de l'État dans la communication internationale s'exprime également dans la terminologie - le remplacement du terme « international » par le terme « transnational », c'est-à-dire effectué en plus de l'État, sans sa participation directe.

Compréhension philosophique du problème de la mondialisation

1. Le concept de « mondialisation »

4. La mondialisation dans la sphère politique

5. Mondialisation culturelle : phénomène et tendances

6. Religion et mondialisation dans la communauté mondiale

7. Théories sociologiques et philosophiques de la mondialisation

7.1. Théorie de l'impérialisme

7.2. Théories des systèmes globaux par E. Giddens et L. Sklar

7.3. Théories de la socialité mondiale

7.4. La théorie des « mondes imaginaires »

7.5. Derrida sur le processus de mondialisation

1. Le concept de « mondialisation »

La mondialisation doit être comprise comme le fait d'attirer la majorité de l'humanité dans un système unique de relations financières, économiques, sociopolitiques et culturelles fondé sur les derniers moyens de télécommunications et de technologies de l'information.

La condition préalable à l'émergence du phénomène de mondialisation était la conséquence des processus de cognition humaine : le développement des connaissances scientifiques et techniques, le développement de la technologie, qui permettait à un individu de percevoir avec ses sens des objets situés dans différentes parties de la terre et entrer en relation avec eux, ainsi que percevoir et réaliser naturellement le fait même de ces relations.

La mondialisation est un ensemble de processus d’intégration complexes qui ont progressivement (ou ont déjà couvert ?) toutes les sphères de la société humaine. Ce processus lui-même est objectif, historiquement conditionné par l’ensemble du développement de la civilisation humaine. D’un autre côté, son stade actuel est largement déterminé par les intérêts subjectifs de certains pays et sociétés transnationales. Avec l'intensification de cet ensemble de processus, se pose la question de la gestion et du contrôle de leur développement, de l'organisation raisonnable des processus de mondialisation, compte tenu de son influence absolument ambiguë sur les groupes ethniques, les cultures et les États.

La mondialisation est devenue possible grâce à l'expansion mondiale de la civilisation occidentale, à la diffusion de ses valeurs et de ses institutions dans d'autres parties du monde. En outre, la mondialisation est associée aux transformations survenues au cours du dernier demi-siècle au sein de la société occidentale elle-même, dans son économie, sa politique et son idéologie.

2. L'informatisation de la société comme l'une des raisons de la création d'une société mondiale

La mondialisation de l’information conduit à l’émergence du phénomène d’une « communauté mondiale de l’information ». Ce terme est assez large et inclut, tout d'abord, l'industrie mondiale de l'information unifiée, se développant dans le contexte du rôle toujours croissant de l'information et de la connaissance dans le contexte économique et sociopolitique. Ce concept suppose que l’information devient une quantité dans la société qui détermine toutes les autres dimensions de la vie. En effet, la révolution actuelle de l’information et de la communication nous oblige à repenser notre attitude à l’égard de concepts aussi fondamentaux que l’espace, le temps et l’action. Après tout, la mondialisation peut être caractérisée comme un processus de compression des distances temporelles et spatiales. La « compression temporelle » est l’envers de la compression spatiale. Le temps nécessaire pour réaliser des actions spatiales complexes est réduit. En conséquence, chaque unité de temps est compactée, remplie d’une quantité d’activité plusieurs fois supérieure à ce qui aurait pu être accompli auparavant. Lorsque le temps devient une condition décisive pour la survenue de nombreux autres événements suite à une certaine action, la valeur du temps augmente considérablement.

Ce qui précède nous permet de comprendre que l’espace et le temps ne sont pas compressés seuls, mais dans le cadre d’actions complexes – spatialement et temporellement séparées. L’essence de l’innovation réside dans la possibilité d’une gestion efficace de l’espace et du temps à l’échelle mondiale : combiner une masse d’événements à différents moments et sur différentes parties de la terre en un seul cycle. Dans cette chaîne coordonnée d'événements, de mouvements, de transactions, chaque élément individuel acquiert une signification pour la possibilité du tout.

3. La mondialisation dans le domaine économique

Les raisons de la mondialisation dans le domaine économique sont les suivantes :

1. Augmenter la connectivité communicative du monde. Elle est liée à la fois au développement des transports et au développement des moyens de communication.

Le développement des communications de transport est associé au progrès scientifique et technologique, qui a conduit à la création de moyens de transport rapides et fiables, ce qui a entraîné une augmentation du chiffre d'affaires du commerce mondial.

Le développement des technologies de communication a conduit au fait que le transfert d'informations prend désormais une fraction de seconde. Dans le domaine économique, cela se traduit par le transfert instantané des décisions de gestion vers l'organisation mère, par une augmentation de la rapidité de résolution des problèmes de crise (dépend désormais uniquement de la rapidité de compréhension d'une situation donnée, et non de la rapidité des données). transfert).

2. Extension de la production au-delà des frontières nationales. La production de biens a commencé à perdre progressivement sa localisation purement nationale et étatique et à être répartie entre les zones économiques où toute opération intermédiaire s'avère moins chère. Désormais, la société de gestion peut être localisée au même endroit, l'organisation de conception - dans un endroit complètement différent, la production des pièces initiales - aux troisième, quatrième et cinquième, l'assemblage et le débogage du produit - aux sixième et septième, la conception - développé à la huitième place, et la vente des produits finis s'effectue - aux dixième, treizième, vingt et unième, trente-quatrième...

L'étape actuelle de la mondialisation dans le développement de la sphère économique se caractérise par :

1. La formation d’immenses sociétés transnationales (STN), qui se sont largement affranchies du contrôle d’un État spécifique. Ils ont eux-mêmes commencé à représenter des États - non seulement des États « géographiques », mais des États « économiques », basés non pas tant sur le territoire, la nationalité et la culture, mais sur certains secteurs de l'économie mondiale.

2. L'émergence de sources de financement non étatiques : le Fonds monétaire international, la Banque internationale pour la reconstruction et le développement et autres. Il s’agit déjà d’« États financiers » purement axés non sur la production, mais exclusivement sur les flux de trésorerie. Les budgets de ces sociétés non étatiques sont souvent plusieurs fois supérieurs à ceux des pays petits et moyens. Ces « nouveaux États » constituent aujourd’hui la principale force unificatrice de la réalité : tout pays qui s’efforce de s’insérer dans les processus économiques mondiaux est contraint d’accepter les principes qu’ils établissent. Cela implique la reconstruction de l'économie locale, la reconstruction sociale, l'ouverture des frontières économiques, l'harmonisation des tarifs et des prix avec ceux établis sur le marché mondial, etc.

3. Formation d'une élite mondiale - un cercle très restreint de personnes qui influencent réellement les processus économiques et politiques à grande échelle. Cela est dû au recrutement de cadres supérieurs à travers le monde.

4. Importation de main-d'œuvre peu qualifiée en provenance des pays du tiers monde les plus pauvres, mais riches en ressources humaines, vers l'Europe et les États-Unis, où l'on observe un déclin démographique.

5. Mélange continu des « réalités nationales ». Le monde prend des traits de fractalité : entre deux de ses points appartenant à un ensemble (une économie, une culture nationale), on peut toujours en placer un troisième, appartenant à un autre ensemble (une autre économie, une autre culture nationale). Cela est dû au fait que le long de la « voie de la mondialisation », il y a deux contre-courants : l’occidentalisation – l’introduction de modèles (modes de vie) occidentaux au Sud et à l’Est, et l’orientalisation – l’introduction de modèles de l’Est et du Sud dans le Sud et l’Est. La civilisation occidentale.

6. Les régions non occidentales de l’humanité deviennent les objets de la mondialisation économique ; Dans le même temps, de nombreux États perdent une part importante de leur souveraineté, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre des fonctions économiques, alors qu’ils ne sont « rien d’autre que des outils de promotion du capitalisme mondial ». Beaucoup d’entre eux supportent les coûts d’une mondialisation économique qui devient asymétrique, avec une concentration sans précédent de la richesse à un pôle et de la pauvreté à l’autre.

L’économie devient ainsi la sphère dominante de la mondialisation, à partir de laquelle elle s’étend inévitablement à d’autres sphères de la société, provoquant de profonds changements sociaux, socioculturels et politiques au-delà de leur foyer d’origine.

Et des échanges culturels, dans lesquels la pédagogie des écoles supérieures et secondaires devrait jouer un rôle important. Chapitre 2 Formes d'utilisation des technologies de réseau dans le contexte de la mondialisation de l'éducation Le développement rapide des technologies de télécommunication, en particulier Internet, et du multimédia ces dernières années n'a pas seulement contribué à l'émergence d'un intérêt accru pour l'utilisation des ordinateurs dans.. .

Fonctions de la philosophie. Elle ne cherche plus à fournir une connaissance universelle du monde, à inclure l’homme dans ce monde, au même titre que les connaissances scientifiques existantes. Sa structure n’exige pas du tout l’universalité, la systématicité ou la nature globale. En conséquence, les fonctions cognitives, méthodologiques et idéologiques de la philosophie perdent leur ancienne signification. Dans le même temps, l’importance de la fonction critique augmente…

À propos de la formation dans l'esprit d'une image déformée du monde, qui se développe à la suite d'une série d'influences délibérées. L'objectif est de considérer et d'analyser les caractéristiques du processus moderne de mondialisation en tant qu'étape de l'évolution sociale. Pour atteindre cet objectif, les tâches suivantes sont résolues : étudier la mondialisation en tant que problème socio-philosophique ; explorer le phénomène social de la mondialisation comme...

Volume total 4,6 p.l. Les dispositions et les résultats de l'étude ont été testés dans le cadre de cours d'enseignement de sciences politiques et de sociologie politique, de cours spéciaux « L'État russe en tant qu'institution politique dans le contexte de la mondialisation », « Théories du développement politique et de la mondialisation » à la Faculté de philosophie et Technologies sociales de l'Université d'État de Volgograd. Thèse discutée et recommandée...

Compréhension philosophique du problème de la mondialisation 1. Le concept de « mondialisation » 2. L'informatisation de la société comme l'une des raisons de la création d'une société mondiale 3. La mondialisation dans la sphère économique 4. La mondialisation dans la sphère politique 5. La mondialisation culturelle : phénomène et tendances 6. Religion et mondialisation dans la communauté mondiale 7 Théories sociologiques et philosophiques de la mondialisation 7.1. Théorie de l'impérialisme 2. Théories du système mondial par E. Giddens et L. Sklar 3. Théories de la socialité mondiale 4. La théorie des « mondes imaginaires » 5. Derrida sur le processus de mondialisation 1. Le concept de « mondialisation » Mondialisation doit être compris comme attirant la majorité de l’humanité dans un système unique de relations financières, économiques, sociopolitiques et culturelles basé sur les derniers moyens de télécommunications et de technologies de l’information.

La condition préalable à l'émergence du phénomène de mondialisation était la conséquence des processus de cognition humaine : le développement des connaissances scientifiques et techniques, le développement de la technologie, qui permettait à un individu de percevoir avec ses sens des objets situés dans différentes parties de la terre et entrer en relation avec eux, ainsi que percevoir et réaliser naturellement le fait même de ces relations.

La mondialisation est un ensemble de processus d’intégration complexes qui ont progressivement (ou ont déjà couvert ?) toutes les sphères de la société humaine.

Ce processus lui-même est objectif, historiquement conditionné par l’ensemble du développement de la civilisation humaine. D’un autre côté, son stade actuel est largement déterminé par les intérêts subjectifs de certains pays et sociétés transnationales. Avec l'intensification de cet ensemble de processus, se pose la question de la gestion et du contrôle de leur développement, de l'organisation raisonnable des processus de mondialisation, compte tenu de son influence absolument ambiguë sur les groupes ethniques, les cultures et les États.

La mondialisation est devenue possible grâce à l'expansion mondiale de la civilisation occidentale, à la diffusion de ses valeurs et de ses institutions dans d'autres parties du monde. En outre, la mondialisation est associée aux transformations survenues au cours du dernier demi-siècle au sein de la société occidentale elle-même, dans son économie, sa politique et son idéologie. 2.

L'informatisation de la société comme l'une des raisons de la création d'une société mondiale

Ce qui précède permet de comprendre que l'espace et le temps ne sont pas eux-mêmes compressés... Le temps nécessaire à la réalisation d'espaces complexes est réduit... . En effet, la révolution en cours de l’information et de la communication... L’essence de l’innovation réside dans la possibilité d’une gestion efficace des...

La mondialisation dans le domaine économique

La mondialisation dans le domaine économique. L’émergence de sources de financement non étatiques : internationales... 6. Nombre d’entre elles supportent les coûts de la mondialisation économique, qui... La perte de la place et du rôle antérieurs de l’État dans la communication internationale a constaté...

Mondialisation culturelle : phénomène et tendances

Le phénomène le plus important accompagnant les changements globaux dans de nombreux pays... Ainsi, les mouvements bouddhistes à Taiwan ont emprunté de nombreuses organisations... Sous le couvert de la localisation se cache un autre type de réaction aux changements mondiaux... Le Nouvel Âge est beaucoup moins perceptible que les phénomènes religieux mentionnés mouvements; mais... Une autre conséquence importante de la mondialisation culturelle est le problème...

Religion et mondialisation dans la communauté mondiale

La religion se disperse sur les religions traditionnelles, selon... Ce rapprochement se justifie non seulement historiquement, mais aussi spatialement... Et dans l'esprit des gens, ces deux facteurs sont souvent fusionnés, souvent substitués... Par ailleurs, un tout aussi le résultat notable est le renforcement de ceux qui sont paroissiaux... Le fondamentalisme religieux n'a été soumis à un examen minutieux que plus tard...

Théories sociologiques et philosophiques de la mondialisation

Au 20ème siècle Boukharine) repose sur les affirmations suivantes : 1. La théorie du système mondial, esquissée par I. Wallerstein dans les années 1970, est devenue une version moderne de la théorie de l'impérialisme... Giddens, L.

Théories des systèmes globaux par E. Giddens et L. Sklar

Wallerstein et les théories du système global E. Théories du système global E. Dans le processus de mondialisation, il révèle deux directions : 1. . La théorie des « mondes imaginaires » La théorie des « mondes imaginaires », qui...

Derrida sur le processus de mondialisation

Le paradoxe est que l'ouverture des frontières ne peut se faire sans réciprocité... Derrida sur le processus de mondialisation. Cependant, tous les chercheurs modernes ne considèrent pas les mondes réels... Derrida s'intéresse précisément aux manières de former le monde commun des hommes de cette manière... Bien que les normes juridiques soient souvent proclamées comme universelles, néanmoins...

Littérature 1. Olshansky D.A. Mondialisation et paix dans la philosophie de Jacques Derrida. http://www.credonew.ru/credonew/04_04/4. htm 2. Meshcheryakov D.A. Mondialisation dans la sphère religieuse de la vie publique // Résumé du mémoire pour le diplôme de candidat en sciences philosophiques. Omsk : Établissement d'enseignement public d'enseignement professionnel supérieur « Université agraire d'État d'Omsk », 2007. 3. Lantsov S.A. Aspects économiques et politiques de la mondialisation. http://politex.info/content/view/270/40/.

Que ferons-nous du matériel reçu :

Si ce matériel vous a été utile, vous pouvez l'enregistrer sur votre page sur les réseaux sociaux :

Tweeter

Plus de résumés, de cours et de thèses sur ce sujet :

M.K. Mamardachvili. Problèmes de conscience et vocation philosophique
Ou, pour être plus précis, comment je juge cela aujourd'hui - avec un certain début de culture humaine universelle. D'ailleurs, je voudrais tout de suite noter que le chemin vers.. En d'autres termes, j'ai vaguement essayé de m'accrocher alors à l'image sur laquelle j'ai écrit. Comme vous le savez, sa pensée se résume à trois règles. La première règle : pensez par vous-même ; la seconde est de penser de manière à être.

Problèmes de guerre et de paix dans diverses philosophies et périodes historiques
L'Église a réprimé les guerres intestines du Moyen Âge, ce qui s'est bien reflété, par exemple, dans l'histoire de la Russie. Ainsi, le prince de Kiev Vladimir Monomakh... La violation de la paix de Dieu était passible d'amendes, y compris la confiscation.. Les églises, monastères, chapelles et voyageurs étaient avant tout protégés par la Paix de Dieu, les femmes, et aussi…

Problèmes mondiaux, causes de leur apparition et principaux symptômes. Classification des problèmes mondiaux
La compréhension philosophique des problèmes mondiaux est l'étude des processus et des phénomènes liés aux problèmes de la civilisation planétaire.. La philosophie analyse les raisons qui ont conduit à l'émergence ou à l'aggravation.. Dans la philosophie moderne, les principales approches pour comprendre les problèmes mondiaux se sont développées : 1. tous les problèmes peuvent devenir..

Problèmes de guerre et de paix dans diverses périodes philosophiques et historiques
Aujourd'hui, en repensant l'histoire, nous devons baisser la tête devant les plus grands sacrifices subis par notre peuple dans la guerre la plus sanglante qui ait jamais existé... Aujourd'hui, tous les habitants de la planète se souviennent des horreurs de la guerre, la ressentent pleinement... sous l'influence de l'école philosophique allemande, et notamment de Hegel, il développe une théorie sur la guerre et son influence...

Le problème « Ouest - Russie - Est », ses aspects philosophiques
Le sous-type soviétique de la culture russe. Pour la Russie, la compréhension scientifique et philosophique et l'inclusion d'outils religieux et philosophiques sont importantes.. L'individualisme, auquel les représentants de la « Renaissance » se sont opposés.. Il semblerait que cette vision schématiquement généralisatrice soit proche à la justice historique, à la vérité. Mais cela n'est vrai que dans...

Problèmes de construction didactique de la discipline à la lumière du problème de la construction des études culturelles en tant que science
C'est à cette question non formulée que répondent les auteurs de nombreux manuels et supports pédagogiques publiés récemment. Cette question est étroitement... D'autres, localisant certains types culturels, considèrent leurs spécificités... Donnant une définition de la culture, les auteurs d'une approche large la fondent en fait dans le cadre d'un domaine particulier étroitement défini...

L'homme comme problème philosophique
I. Herder Le thème de l'homme est transversal, traditionnel et central pour la philosophie. La section de philosophie dans laquelle cette question est étudiée s'appelle.. Quant à la philosophie, elle, contrairement aux autres sciences humaines, anatomie, psychologie, etc., s'efforce de comprendre..

Le problème de l’érection du pénis chez l’homme est un problème de femme.
Et par conséquent, l’homme porte l’entière responsabilité de l’orgasme d’une femme, de son plaisir sexuel, de sa préparation à l’acte. Et si une femme a froid, c'est drôle... En un mot, le principe du pénis masculin devrait fonctionner dans le sexe... Il n'y a pas de femmes impuissantes, il y a des femmes qui travaillent mal ou qui sont sexuellement incompétentes. Il n’y a pas non plus de femmes frigides. Il y a tout simplement des incompétents et...

Problèmes philosophiques de la vie artificielle et de l'intelligence artificielle
Les principales méthodes d'étude de la vie artificielle sont la synthèse de systèmes artificiels ayant un comportement similaire à celui des systèmes vivants, l'étude de la dynamique.. La preuve de cette dernière affirmation peut être fournie par le fait que certains.. Selon les données scientifiques modernes, le cerveau humain contient environ 240 nœuds informatiques principaux de neurones, qui.

Le problème de la définition de la philosophie dans l'histoire de la philosophie. Sujet de philosophie. Structure des connaissances philosophiques
La pensée philosophique de l'humanité est née à une époque où les relations claniques ont été remplacées par des sociétés de première classe et des États séparés... périodisation et spécificité de la philosophie ancienne... Losev propose les étapes suivantes de la philosophie ancienne...

0.134