Méthodes de traitement de la toxicomanie

La toxicomanie est l’un des types de toxicomanie les plus dangereux. Cela a un effet néfaste sur le corps, mais est formellement légal. Le plus souvent, les adolescents souffrent de cette forme de dépendance, la question du traitement dans ce cas est donc particulièrement aiguë.

Traitement de la toxicomanie

Les médecins tirent la sonnette d’alarme : au XXIe siècle, la toxicomanie a atteint des proportions épidémiques. Chaque année, on enregistre la mort de centaines d'adolescents de différents types, dont les corps sont retrouvés avec des sacs placés sur la tête. C'est un signe caractéristique d'un toxicomane : pour renifler la substance, il en remplit un sac, à partir duquel il respire ensuite.

Ce type de toxicomanie n’est pas réglementé par la loi. Les toxicomanes consomment des substances psychoactives dont la distribution gratuite n'est pas interdite. Il s'agit d'essence, de colle, de solvants, d'acétone et, moins souvent, d'antihistaminiques, de somnifères et de certains autres médicaments.

L'âge moyen du toxicomane est de 8 à 15 ans. Si ce n'est que récemment que les internats et les enfants des rues sont tombés sous l'influence de cette habitude destructrice, aujourd'hui les enfants issus de familles aisées deviennent de plus en plus dépendants.

Ils sont motivés par diverses raisons :

• protestation de la jeunesse ;
• désir d'agir contrairement aux adultes;
• intérêt pour quelque chose d'interdit;
• influence des pairs.

Après quelques respirations, l'ivresse s'installe, qui s'accompagne d'un « high » et d'hallucinations. Outre leurs effets destructeurs sur l’organisme, tous les types de toxicomanies entraînent une forte dépendance psychologique. Ni les nausées, ni les difficultés respiratoires, ni la lourdeur dans la tête qui accompagnent l'inhalation de la substance ne servent de bouchon.

Diagnostique

La principale méthode de diagnostic de la toxicomanie est l’historique médical approfondi du patient. Des analyses d'urine et de sang sont également effectuées.

Les antécédents médicaux révèlent des signes de dépendance persistante aux substances toxiques inhalées :

• Le passage de l’inhalation de vapeurs en entreprise à l’abus seul.
• Augmenter la dose.
• Inhalations quotidiennes à long terme.
• Forte agressivité lorsque les autres tentent d'arrêter l'inhalation.
• Arrêtez de cacher votre dépendance.

Le début de la toxicomanie se caractérise par l'inhalation de substances en compagnie, mais plus tard, le patient passe à la consommation seul. Moins souvent, les inhalations sont effectuées seules dès le début - dans de tels cas, il ne s'agit pas d'une manifestation d'une dépendance persistante.

Une augmentation de la tolérance se traduit par une augmentation significative de la dose de substance consommée, ainsi qu'une augmentation de la durée d'inhalation des vapeurs. Les inhalations peuvent durer plusieurs heures d'affilée. Le toxicomane renifle la toxine, puis s'arrête, tombe dans un semi-oubli, puis reprend ses esprits et continue l'abus.

Lorsqu’une dépendance s’est formée, une personne réagit douloureusement aux tentatives des autres pour arrêter ses inhalations. Si au début, dans de telles situations, il se sent gêné et essaie de s'enfuir, il réagit plus tard avec colère et agressivité.

Un patient souffrant d’addiction sévère n’a plus honte de son addiction et ne cherche pas à la cacher. Un adolescent peut apparaître à ses parents avec une odeur caractéristique, portant des vêtements avec des gouttes de colle. Il commence même à inhaler la substance chez lui devant ses proches.

Lors d'analyses en laboratoire, il est possible d'identifier des substances toxiques dans l'urine et le sang d'un toxicomane :

• benzène;
• toluène;
• l'éthylbenzène;
• chloroforme;
• le xylène;
• dichlorométhane.

La recherche est quantitative. La présence de ces substances dans les fluides biologiques est également possible chez les travailleurs des industries dangereuses, c'est pourquoi une anamnèse approfondie est réalisée pour confirmer le diagnostic.

Méthodes de traitement

Le traitement de la toxicomanie est effectué de manière anonyme en milieu hospitalier. L'une des principales exigences, selon la Constitution de la Fédération de Russie, est son caractère volontaire. Si le patient manque de motivation personnelle et de désir de se débarrasser de sa dépendance, aucun médecin ne le soignera - cela est contraire à la loi. Par conséquent, un traitement obligatoire pour toxicomanes n’est pas possible.

L'exception concerne les cas où un toxicomane commet des actions illégales. S'il est prouvé que le crime a été commis sous l'influence de substances psychoactives, le tribunal exigera un traitement obligatoire. Si le patient refuse d'être admis à la clinique, il sera envoyé dans une colonie pour purger sa peine.

Le traitement de la toxicomanie doit être effectué dans une clinique avec des médecins expérimentés et le matériel nécessaire. Ce sont des conditions obligatoires pour le rétablissement complet du patient et pour éliminer la possibilité de rechute.

Les tableaux cliniques de la toxicomanie sont identiques, le traitement est donc similaire dans les deux cas. Les principales méthodes sont :

• Éviter l'exposition aux substances psychoactives.
• Prendre des médicaments pour restaurer la fonction cérébrale.
• Thérapie symptomatique.
• Psychothérapie.

Une fois les symptômes de sevrage soulagés et un résultat durable obtenu, le patient sort de l’établissement médical. Cependant, il a ensuite besoin d'une psychothérapie à long terme.

Les adolescents toxicomanes sont particulièrement difficiles à traiter car ils développent des troubles mentaux persistants. Pour eux, après avoir éliminé les conséquences de l'intoxication, le travail subtil d'un psychothérapeute est nécessaire.

Le spécialiste doit aider l'enfant à comprendre quelles conséquences négatives et complications peuvent résulter d'une inhalation continue. En outre, la réadaptation devrait viser à augmenter le niveau global de son développement, à définir des objectifs dans la vie et à révéler les capacités nécessaires pour les atteindre.

Un élément important de la réadaptation des adolescents est le travail d'un psychologue auprès de leurs proches. Ils doivent soutenir moralement le patient et le protéger de toute communication avec des entreprises dans lesquelles ils utilisent des substances psychoactives. Parfois, cela nécessite de déménager.

Le traitement hospitalier pour toxicomanie aboutit dans la plupart des cas à un rétablissement complet. Un pronostic défavorable n'est donné que pour les patients qui ne souhaitent pas être traités ou dont le diagnostic est tardif. Un retard dans la communication avec un spécialiste peut entraîner un degré extrêmement grave d'intoxication du corps et la mort par surdosage. N'ayez pas peur de contacter la clinique, car il est possible d'effectuer un traitement de manière totalement anonyme.

Étapes

Un traitement efficace de la toxicomanie nécessite une approche globale utilisant diverses méthodes.

Il y a 3 étapes principales de traitement :

• Désintoxication.
• Correction de la condition psychosomatique et physique.
• Psychothérapie.

Désintoxication

Tout d’abord, le patient doit se désintoxiquer. La procédure comprend :

• élimination des poisons non digérés du corps ;
• normalisation de l'équilibre hydrique et électrolytique;
• maintenir les fonctions vitales;
• élimination des toxines absorbées.

Pour la désintoxication, des vitamines, des substituts sanguins, une solution de glucose et des nootropiques sont utilisés. Si un patient abuse de somnifères ou de sédatifs, leurs substituts sont utilisés à des fins médicinales. Sinon, l’arrêt soudain du médicament entraînera une aggravation des symptômes de sevrage.

La dose de la substance est réduite progressivement, de 10 % par jour. Lorsqu'une psychose est détectée, des antipsychotiques sont utilisés. Ils sont également efficaces pour éliminer les envies de substances toxiques et corriger les troubles du comportement.

Pour soulager les symptômes de sevrage, des médicaments, des séances de physiothérapie et d'acupuncture sont prescrits. Cependant, la condition la plus importante pour la désintoxication est l’arrêt de la consommation de substances addictives.

La dépendance physique disparaît généralement en quelques jours. Les symptômes psychologiques peuvent persister pendant des années et le patient aura donc besoin à l'avenir d'une rééducation à long terme.

Élimination des conséquences de l'empoisonnement

Les substances toxiques consommées par un toxicomane ont un effet dévastateur sur tous les organes. Par conséquent, après la désintoxication, il est temps de procéder à un traitement symptomatique.

A ce stade, des médicaments sont utilisés, sélectionnés en fonction des troubles identifiés.

Les méthodes de physiothérapie sont largement utilisées :

• électrophorèse;
• électrosommeil ;
• bains avec du sulfure d'hydrogène.

Ces procédures restaurent le corps épuisé. Dans le même but, des méthodes biophysiques sont utilisées : réflexologie, stimulation électrique et autres.

Psychothérapie

L'étape la plus difficile du traitement consiste à éliminer la dépendance psychologique. Le patient se voit prescrire des séances de psychothérapie, au cours desquelles un spécialiste l'aide à comprendre la gravité des conséquences de la prise de drogues et à adopter une attitude négative à leur égard. Le patient pratique également des réactions comportementales dans des situations dangereuses, modélisées par le psychothérapeute.

Le spécialiste accorde une attention particulière à l’établissement de relations au sein de la famille du patient, car l’identification d’une toxicomanie est stressante pour les proches. Avec l'aide d'un psychothérapeute, ils apprennent à se comporter correctement avec le patient, créant ainsi à la maison un environnement confortable qui contribuera à sa guérison.

Au cours de séances de psychothérapie individuelles, le spécialiste aide le patient à créer la motivation nécessaire pour mener une vie saine. Le patient exerce également des compétences de maîtrise de soi.

Traitement à domicile

L'automédication contre la toxicomanie est inefficace. Premièrement, la plupart des médicaments dont un patient a besoin ne sont disponibles que sur ordonnance. Deuxièmement, la toxicomanie est une forme grave d’addiction qui nécessite le travail d’un psychothérapeute.

Cependant, après avoir atteint une dynamique positive, le patient sort de l'hôpital et, à partir de ce moment, une rééducation à domicile est possible.

De nombreux médecins conseillent de préparer des herbes sédatives :

• menthe;
• Mélisse;
• valériane

En combinant la rééducation à domicile avec une visite chez un psychothérapeute, dans la plupart des cas, un rétablissement complet se produit. Cependant, il s'agit d'un processus très long, le patient et ses proches doivent donc faire preuve de patience.

Assistance psychologique dans le traitement de la toxicomanie

Dans le traitement de tout type de dépendance, et notamment de la toxicomanie, on ne peut se passer de l'aide d'un psychologue.

De tous les types de dépendances pathologiques, la toxicomanie est la plus terrible en termes de caractère éphémère et destructeur. La consommation de drogue détruit non seulement le corps d’une personne, mais aussi son âme. Si l'alcoolisme le plus courant se développe en moyenne sur 10 à 15 ans et ne se termine pas nécessairement au stade terminal par une destruction complète de la personnalité, des organes et des tissus, alors la toxicomanie entraîne des conséquences fatales dans un délai de un à 4 à 5 ans.

Tout dépend du type de médicament, de l'intensité de son utilisation et des conditions sanitaires et hygiéniques dans lesquelles le médicament a été pris. Bien entendu, un riche toxicomane qui s'injecte une drogue provenant d'un dealer de confiance avec une seringue stérile dans les toilettes d'une discothèque ou dans un appartement privé a beaucoup moins de chances de contracter le SIDA ou l'hépatite C, ainsi que de mourir d'une overdose, d'une gangrène. ou thrombophlébite, que les gars et les filles qui soulagent leurs symptômes de sevrage dans un sous-sol sale avec de la désomorphine fraîchement infusée, surnommée « crocodile » pour ses qualités meurtrières.

Mais le fond du problème ne change pas selon le statut social : la notion de « toxicomane expérimenté », lorsqu'il s'agit de drogues dures, est aussi absurde qu'une « joyeuse tragédie » - les toxicomanes ne vivent pas longtemps. La seule façon de sauver votre vie est de vous débarrasser de votre dépendance une fois pour toutes.

Se débarrasser soi-même de la toxicomanie, est-ce réaliste ?

Le mécanisme de la dépendance à la plupart des drogues modernes – tant les opiacés que les substances de type amphétamine – se développe très rapidement. La raison en est simple : notre corps possède ses propres opiacés, qui sont responsables des réactions d'excitation et d'inhibition dans les centres des sens et de la sphère psycho-émotionnelle. Si le corps reçoit des substituts beaucoup plus puissants de l'extérieur, une dépendance psychologique naîtra, une telle euphorie que la personne ne pourra plus résister à la tentation de répéter encore et encore des moments de bonheur.

En conséquence, les toxicomanes se tournent vers le crime à la recherche de fonds pour la prochaine dose. Au début, leurs victimes sont des parents et des amis - l'argent, les appareils électroménagers, les bijoux et autres objets de valeur disparaissent progressivement de la maison. Lorsque les sources familiales se tarissent, le toxicomane se tourne vers des amis et des connaissances, puis vers des inconnus. En fonction de ses capacités physiques et de son intelligence (jusqu'à épuisement de son intelligence), il fait le commerce du vol, de la fraude ou du vol banal. Les forts volent tout le monde, les faibles volent les enfants, les femmes, les retraités sans défense.

En même temps, il essaie de se convaincre, ainsi que son entourage, que c'est la dernière fois. Hélas, il est presque impossible de se débarrasser de la maladie par soi-même, sans aide psychologique en cas de toxicomanie. Dans certains cas, cela était possible pour les personnes qui fumaient de la marijuana ou prenaient des pilules légèrement stimulantes. Dans le cas de l'utilisation de médicaments plus puissants, notamment ceux administrés par voie intraveineuse, le crochet chimique s'avère trop puissant pour sauter tout seul, par la seule force de la volonté.

Alors, y a-t-il une issue ? Comment sortir du cercle vicieux alors que tous les efforts visent à atteindre un seul objectif : trouver de l'argent pour la prochaine dose ? Les salariés et anciens clients des centres de réadaptation Exodus répondent à cette question par l’affirmative.

Se débarrasser des addictions psychologiques et physiques dans le réseau des centres Exodus

Dans le réseau des centres Exodus, déjà ouvert dans des dizaines de villes de notre pays, des spécialistes expérimentés apportent une assistance spirituelle, médicale et psychologique en matière de toxicomanie aux personnes qui en souffrent. Une condition importante pour le travail des centres est le volontariat absolu : les toxicomanes viennent ici de leur plein gré, voulant sincèrement se débarrasser de leur dépendance. La seule condition pour entrer dans la communauté thérapeutique d'Exodus est une sorte de quarantaine : un nouveau venu doit passer trois jours sous la supervision d'un mentor, en s'abstenant totalement de prendre toute substance psychoactive (drogues, alcool, nicotine). Cette mesure devient une confirmation de la ferme intention d’une personne de surmonter sa maladie et la faiblesse mentale qui y a conduit.

Nous plaçons le traitement psychologique de la toxicomanie et travaillons avec le monde intérieur des patients au même niveau que les mesures purement médicales - détoxification du corps, traitement de la dystrophie, qui touche presque tous les toxicomanes, élimination des processus inflammatoires de la peau, ulcères trophiques. , maladies infectieuses auxquelles les toxicomanes sont particulièrement vulnérables.

Le principe de notre centre est la rééducation physique et spirituelle par l'adoption de la foi en Dieu, puisqu'Il est la puissance qui peut guérir les maladies les plus désespérées.

Le traitement psychologique et l'élimination de la drogue n'est pas un processus rapide, nous vous prévenons immédiatement : vous ne pouvez pas vous débarrasser de la toxicomanie en un ou deux mois, comme le promettent certains guérisseurs escrocs. Le processus de traitement hospitalier seul dans une communauté thérapeutique prend au moins six mois. Selon le type de drogues prises, la durée de la dépendance et la présence de maladies acquises, la période de thérapie peut durer 9 mois ou un an. Pendant tout ce temps, des psychologues expérimentés du centre enseignent à une personne à vivre dans de nouvelles conditions, en se concentrant sur la renaissance spirituelle, le désir de création et le développement personnel.

Le traitement hospitalier est effectué dans un strict isolement au sein de la communauté thérapeutique. Il s'agit d'une mesure nécessaire, car quelques semaines après le début du traitement, le syndrome de sevrage chez les toxicomanes prend fin et le seul facteur qui peut les égarer du bon chemin est la communication avec des éléments antisociaux de leur environnement antérieur. Notre tâche principale est d’éviter de tels contacts et d’assurer un traitement stable et une rééducation des patients.

Méthodes modernes de traitement de la dépendance psychologique

Médecins, psychologues, personnel médical junior, mentors de nos services, qui étaient eux-mêmes autrefois patients des centres Exodus, font tout leur possible pour apporter l'assistance la plus rapide et la plus efficace aux toxicomanes. Nous disposons d'équipements diagnostiques et physiothérapeutiques modernes, de médicaments les plus récents, de possibilités d'organisation d'ergothérapie et de bons loisirs. Si un toxicomane a une famille, nous essayons d'entrer en contact avec elle afin d'assurer sa réinsertion sociale après avoir terminé son traitement hospitalier. Parfois, les membres de la famille de nos patients ont également besoin de l’aide d’un psychologue – nous sommes toujours prêts à la leur fournir.

Toute personne ayant besoin d'une aide psychologique dans le traitement de la toxicomanie et d'autres types de dépendance aux substances psychoactives peut contacter le réseau de centres de réadaptation Exodus en utilisant un numéro unique gratuit 8-800-33-09-81 ou appeler un consultant de votre ville. (une liste des numéros de téléphone est disponible dans la rubrique « Contacts »). Nos comptes et communautés sont présents sur tous les réseaux sociaux populaires.

La toxicomanie est un diagnostic terrible. Mais la foi en Dieu et en nos propres forces peut faire des miracles. Et le personnel et les mentors du réseau Exodus aideront toujours ceux qui souffrent par la guérison et le renouveau.

Il y a des situations qui semblent désespérées. Mais même en eux, en faisant confiance à la Divine Providence, on peut trouver une issue heureuse.

La toxicomanie fait référence aux dépendances qui peuvent se développer chez absolument toute personne, quels que soient son âge, son statut social et les maladies concomitantes.

Les personnes âgées peuvent facilement devenir dépendantes des médicaments contre l’insomnie. Un homme fort et en bonne santé, si les précautions de sécurité ne sont pas respectées lors des réparations, peut renifler du solvant et provoquer une grave intoxication corporelle. Un petit enfant découvrira accidentellement le monde des hallucinations et des drogues narcotiques si une mère imprudente le laisse à côté d'un paquet ouvert de produits chimiques ménagers ou de vernis à ongles.

Les adolescents qui font souvent des bêtises en compagnie d’amis deviennent également des toxicomanes. Ces cas sont particulièrement dangereux car ce sont les plus courants. Il existe plusieurs façons de guérir un toxicomane ; tous les parents doivent les connaître.

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Méthodes de traitement de la toxicomanie chez les adolescents

La réponse à la question : « Que faire si un enfant est toxicomane ? Il est évident qu’il faut sauver l’adolescent en commençant immédiatement le traitement. Mais ce n'est que s'il existe un diagnostic qui ne peut être posé que par un spécialiste.

Les raisons d’emmener votre enfant chez le médecin et de soupçonner qu’il souffre de toxicomanie sont les symptômes suivants :
1. L'enfant est devenu léthargique et léthargique.
2. Se plaint de faiblesse, de malaise et d'insomnie.
3. Les vêtements dégagent une odeur chimique.
4. Les affaires d’un adolescent contiennent du détachant, de la colle ou d’autres produits chimiques ménagers.
5. Des problèmes d'apprentissage et de comportement sont apparus à l'école.

Les parents doivent comprendre que les symptômes externes de la toxicomanie sont similaires à ceux d’autres maladies et dépendances. Seul un psychologue, un thérapeute ou un narcologue peut poser un diagnostic correct.

Le traitement complet de la toxicomanie comprend une thérapie en milieu hospitalier et à domicile. Traditionnellement, un toxicomane peut être guéri en trois étapes : en éliminant la toxine, en surmontant les symptômes de sevrage et en guérissant la dépendance mentale.

Les premières étapes sont généralement réalisées en milieu hospitalier sous la surveillance de médecins. À l'aide de compte-gouttes, ils détoxifient le corps, rétablissant ses fonctions et le fonctionnement normal des organes. Les vitamines, les biostimulants et les médicaments nootropiques constituent également une des étapes du traitement de la toxicomanie.

Les troubles mentaux causés par des poisons toxiques sont traités avec des tranquillisants, des antipsychotiques ou des antidépresseurs. Après sa sortie de l'hôpital, le patient a besoin d'une thérapie à son domicile.

Le traitement des conséquences de la toxicomanie à domicile doit toujours être effectué sous la supervision d'un psychothérapeute ou d'un narcologue. Pendant ce temps, des séances de thérapie de groupe et individuelles sont menées avec l'enfant. Les parents doivent entourer leur adolescent avec soin et attention pour éviter les rechutes.

Premiers secours à domicile en cas de toxicomanie

Vous ne devriez pas rechercher les méthodes traditionnelles de traitement de la toxicomanie auprès du guérisseur Stepanova, l'automédication peut laisser l'enfant handicapé.

Les premiers secours en cas d'intoxication par des toxines comprennent 3 étapes :
1. Appelez une ambulance.
2. Arrêtez d'administrer la substance toxique.
3. Ouvrez l’accès à l’air frais.

Le soulagement du syndrome d'intoxication, l'élimination des symptômes de sevrage et la correction des troubles somatiques sont effectués par les médecins. Vous ne devez en aucun cas essayer de soigner un enfant vous-même, en utilisant des teintures et des décoctions. Les médicaments destinés au traitement des toxicomanes sont puissants et ne sont vendus que sur ordonnance d’un médecin ; vous ne pouvez pas simplement les acheter.

De plus, seul un médecin expérimenté, après avoir effectué des tests, sera en mesure de déterminer de quels comprimés et IV le patient a besoin.

Traitement obligatoire de la toxicomanie

La loi interdit toute action violente contre les citoyens. L'État punit strictement la possession, la distribution de drogues et la corruption de mineurs. Mais il est impossible de contraindre un toxicomane ou un toxicomane à suivre un traitement ; il suffit que la personne suive un traitement volontairement.

Le traitement obligatoire de la toxicomanie n'est possible que par décision de justice si une personne a commis un crime sous l'influence d'une substance toxique.

Le traitement de la dépendance chez les adolescents n'ayant pas atteint l'âge de la majorité a lieu avec le consentement des parents ou des tuteurs.
Pour convaincre une personne de suivre un traitement, il suffit de lui parler des conséquences de la toxicomanie, qui provoquent la démence et d'autres problèmes, sur lesquels vous pouvez en savoir plus ici.

Si vous avez trouvé l’article « Abus de substances : méthodes de traitement de la toxicomanie » utile, n’hésitez pas à partager le lien. Vous pouvez sauver la vie de quelqu'un avec cette solution simple.

Traitement la toxicomanie implique un ensemble de mesures visant à arrêter la consommation de stupéfiants par le patient ( ou d'autres substances addictives). Toutefois, dans la pratique, l’aide aux toxicomanes englobe bien d’autres domaines.

L'assistance et le traitement complets des toxicomanes comprennent les domaines suivants :

• l'élimination effective de la dépendance ;
• traitement des complications et des problèmes de santé associés à la consommation de drogues ;
• socialisation des patients ( le ramener à la vie normale pour consolider les résultats du traitement).

Le traitement de la toxicomanie est associé à de nombreux problèmes différents qui surviennent au cours du parcours du patient et des médecins. En général, la toxicomanie peut être considérée comme une maladie chronique qui dure des années et qui détériore progressivement la santé d'une personne. La principale différence est que le patient dans ce cas ne réalise souvent pas qu'il a besoin d'une aide médicale. Si, dans le cas d’autres maladies chroniques, les patients coopèrent activement avec les médecins et suivent les instructions du spécialiste, cette coopération n’a généralement pas lieu dans le cas de la toxicomanie. La plupart des patients souffrent d'une forte dépendance psychologique, ce qui crée de sérieuses difficultés dans le processus de traitement.

Une autre caractéristique du traitement est la conditionnalité du résultat. L’infection ou l’inflammation peut être complètement éliminée et on peut conclure que le patient s’est rétabli. Dans le cas de la toxicomanie, il est presque impossible d’obtenir un rétablissement. Le patient est aidé à se débarrasser de la dépendance physique et psychologique, les problèmes de santé apparus sont traités, mais après une « libération » conditionnelle et la fin du traitement, il peut ( souvent consciemment) retourner à la consommation de drogues.

C'est pourquoi, dans la médecine moderne, il existe de nombreuses approches différentes pour traiter la toxicomanie. Quelle que soit la technique utilisée, le succès du traitement dépendra en grande partie des efforts que le patient lui-même fera pour récupérer.

Règles de base pour un traitement complet de la toxicomanie

Pour traiter efficacement la toxicomanie, les médecins tentent de sélectionner un traitement distinct pour chaque patient. Cela dépend du type de médicament, de l'expérience, de l'état général du corps et de nombreux autres facteurs. Cependant, il existe un certain nombre de règles générales que les gens essaient de respecter lorsqu'ils traitent la toxicomanie. Ils concernent à un degré ou à un autre tous les patients souffrant de toxicomanie.

Dans le traitement de la toxicomanie, les spécialistes s'appuient sur les principes suivants :

• Conscience du problème et désir d'être traité. La condition la plus importante pour un traitement efficace est le désir sincère du patient de guérir. Tous les toxicomanes travaillent d'abord avec des psychologues et des bénévoles spécialement formés qui tentent de les « pousser » à commencer un traitement à part entière.
• Anonymat. La plupart des patients souffrant de toxicomanie ressentent un inconfort psychologique sévère. Ils essaient de cacher leur problème à leur famille et à leurs amis, ils ont peur des conséquences possibles sur le lieu de travail, etc. Par conséquent, la plupart des cliniques adhèrent au principe de l'anonymat, lorsque les données personnelles du patient ne sont connues que des médecins traitants. La divulgation à certaines personnes se fait avec le consentement du patient ( si leur aide est nécessaire dans le traitement).
• Désintoxication. La désintoxication est le processus consistant à débarrasser le corps des drogues. Elle peut être réalisée à l'aide de solutions spéciales ( les compte-gouttes contenant de la rhéopolyglucine ou de l'hémodez lient les toxines dans le sang). Des diurétiques sont également prescrits, qui accélèrent naturellement l’élimination des toxines. Les méthodes plus rapides sont la plasmaphérèse ( élimination du plasma contenant des toxines par centrifugation du sang), hémodialyse ( purification du sang à l’aide d’un « rein artificiel ») et l'hémosorption ( filtration du sang grâce à un dispositif spécial qui lie spécifiquement certaines toxines). Le choix de la méthode de désintoxication appartient au médecin, car chaque méthode présente ses propres avantages et inconvénients. À un degré ou à un autre, une désintoxication en début de traitement est nécessaire pour presque tous les patients.
• Psychothérapie. La psychothérapie est l’étape la plus longue et la plus difficile du traitement de toute addiction. Ici, les spécialistes sélectionnent une approche individuelle pour chaque patient. Cette méthode de traitement est obligatoire, car ce n'est qu'avec son aide que l'on peut faire face à la dépendance psychologique.
• Socialisation des patients. Ce principe est nécessaire pour les patients ayant utilisé des médicaments puissants ( héroïne, morphine, cocaïne, etc.). Dans ces cas, le traitement ne se limite pas à l’élimination de la dépendance. Les travailleurs sociaux collaborent longuement avec le patient pour consolider le résultat.

Un point important dans le traitement de la toxicomanie est l’évaluation de son efficacité. Le problème est qu’on ne peut pas se fier à l’opinion subjective du patient dans ce cas. Certains patients signalent un rétablissement rapide et complet, pour ensuite quitter rapidement les soins des médecins et reprendre la consommation de drogues. À cet égard, les experts recommandent d'évaluer l'efficacité du traitement uniquement par des indicateurs objectifs.

Les indicateurs suivants peuvent servir de critères pour évaluer l'efficacité du traitement :

• l'émergence d'un passe-temps ;
• capacité à se concentrer sur des activités superflues ;
• nature des mouvements;
• degré de sociabilité ( avec le personnel hospitalier, des proches ou d’autres patients);
• état émotionnel général;
• critères médicaux objectifs ( tension artérielle, fréquence cardiaque, etc. stables.).

Ambulatoire et hospitalier ( à l'hôpital) traitement des patients toxicomanes

Tout traitement peut être divisé en soins hospitaliers et ambulatoires. En cas de traitement hospitalier, le patient est admis dans un hôpital, où il est sous surveillance médicale constante pendant un certain temps. Cela permet de le traiter de manière plus approfondie et plus intensive. Il existe également des options lorsque le patient ne passe que la journée à l'hôpital et passe la nuit à la maison.

Le traitement ambulatoire consiste à visiter les hôpitaux et les cliniques uniquement pour des consultations périodiques avec des médecins et certaines procédures. Le patient passe la plupart de son temps à la maison ou au travail, c'est-à-dire qu'il mène une vie presque normale.

Dans le traitement des patients toxicomanes, le traitement hospitalier est bien entendu préférable. Une surveillance constante par le personnel médical empêche le patient de consommer à nouveau des drogues. Si nécessaire, il bénéficiera d'une assistance médicale qualifiée. Les patients qui ont suivi une désintoxication et éliminé la dépendance physique sont transférés en traitement ambulatoire.

En général, la question de savoir s'il faut traiter un patient en ambulatoire ou à l'hôpital est décidée par le patient lui-même lors de la première consultation avec un spécialiste. L'efficacité des deux méthodes est influencée par les médicaments utilisés par le patient, son mode de vie, son environnement familial et son état psychologique. Par exemple, si vous consommez des opiacés à un certain stade, vous devrez de toute façon vous rendre à l'hôpital, car les symptômes de sevrage peuvent être très graves ( avec perturbation des fonctions vitales du corps). En cas de tabagisme ou d'alcoolisme, une hospitalisation est possible, mais pas obligatoire. Cela dépend en grande partie du patient lui-même.

Un traitement obligatoire est-il possible pour les toxicomanes ?

Le traitement obligatoire de la toxicomanie est une question très urgente qui inquiète souvent non seulement les patients eux-mêmes, mais aussi leur entourage. De nombreux États ont adopté des lois pertinentes qui permettent, dans certains cas, d'envoyer un patient suivre un traitement obligatoire. Cela présente à la fois des avantages et certains inconvénients.

Dans les pays dotés d'une législation appropriée, un traitement obligatoire est possible dans les cas suivants :

• pour les personnes ayant commis des infractions pénales ;
• pour les personnes en cas d'infractions administratives ( peut ne pas être disponible dans tous les pays);
• mineurs par décision des parents ou tuteurs ( avec la participation de spécialistes et d'autorités compétentes).

Le principal inconvénient du traitement obligatoire est l’opposition au traitement du patient lui-même. Les patients suivent souvent les ordres des médecins et se débarrassent de leur dépendance physique, mais après leur sortie de l'hôpital, ils retournent presque immédiatement à la consommation de drogues. De plus, après une telle pause et pendant le traitement, le corps peut réagir trop fortement à la « dose » habituelle et le patient mourra tout simplement d'une surdose.

Un autre inconvénient du traitement obligatoire est qu’il constitue un exemple pour les autres toxicomanes. Conscients qu'ils peuvent être amenés à suivre un traitement à tout moment, ils se sentent rejetés par la société, ce qui pose de sérieux obstacles à leur rétablissement.

À l'heure actuelle, dans la plupart des pays du monde, il existe des normes juridiques et des lois pertinentes qui permettent d'envoyer un patient suivre un traitement obligatoire. En règle générale, cela se fait par décision de justice avec la participation de spécialistes compétents. Cependant, les principales organisations internationales de lutte contre la toxicomanie ne recommandent pas de recourir à de telles mesures dans tous les cas. Isoler le patient peut protéger la société d’une menace potentielle, mais parvenir à un rétablissement complet dans ces cas est presque impossible. Même une assistance psychologique qualifiée ne contribue pas toujours à obtenir la coopération du patient dans le traitement. Si un toxicomane ne veut catégoriquement pas être soigné, il n’a aucune chance de guérison. Un travail préventif et des activités qui encouragent les personnes à consulter un médecin par elles-mêmes sont préférables.

Quel genre de médecin traite la toxicomanie ?

Dans la plupart des cas de toxicomanie, le principal ( traiter) est un docteur narcologue ( s'inscrire) . Cette spécialité est en fait l’une des branches de la psychiatrie, mais elle possède ses propres caractéristiques. Les narcologues travaillent principalement dans des cliniques et dispensaires spécialisés. Cependant, leurs cabinets sont également situés dans de grands hôpitaux multidisciplinaires.

Étant donné que la plupart des drogues provoquent non seulement une dépendance, mais perturbent également le fonctionnement de divers organes et systèmes, un traitement complet peut nécessiter l'aide d'autres spécialistes. Le narcologue prescrit généralement des tests de base pour évaluer le fonctionnement du corps. Après cela, en cas de certaines violations, il oriente le patient pour consultation vers d'autres médecins ou l'appelle dans un dispensaire pour consultation. Si nécessaire, le patient peut être transféré temporairement vers d'autres services ou hôpitaux. Par exemple, en cas d'insuffisance rénale sévère due à la consommation de médicaments, le patient est admis au service de néphrologie afin d'éliminer la menace la plus grave pour la vie.

Les médecins suivants peuvent être impliqués dans le traitement consultatif :

• neurologue ( s'inscrire) ;
• thérapeute ( s'inscrire) ;
• chirurgien ( s'inscrire) ;
• dermatologue ( s'inscrire) ;
• gastro-entérologue ( s'inscrire) ;
• néphrologue ( s'inscrire) ;
• cardiologue ( s'inscrire) et etc.

L'éventail des spécialistes pouvant être nécessaires est très large, car chaque médicament affecte principalement le fonctionnement d'un système ou d'un organe particulier. La méthode d'introduction du médicament dans le corps revêt également une certaine importance. Avec la méthode d'inhalation, par exemple, les poumons peuvent être endommagés et une consultation avec un pneumologue sera nécessaire. Avec l'administration intraveineuse, les vaisseaux sanguins peuvent être endommagés et le patient sera référé à un chirurgien.

Étapes du traitement de la toxicomanie ( désintoxication, cessation d'habitudes, réadaptation)

Tout programme de traitement de la toxicomanie doit comprendre plusieurs étapes. Cela s'explique par les troubles caractéristiques de l'organisme qui surviennent chez les toxicomanes. Sous une forme ou une autre, ces étapes sont présentes dans le traitement complexe proposé par toute clinique ou centre de traitement.

On distingue les étapes suivantes dans le traitement de la toxicomanie :

• Désintoxication. Les médicaments que le patient a utilisés avant de commencer le traitement sont éliminés assez lentement de l'organisme. Chez presque tous les patients, ils sont présents dans le sang depuis un certain temps. L’étape de désintoxication implique l’élimination complète de ces substances du corps. Puisque la consommation de drogues s’arrête ici, les médecins luttent pendant cette étape contre les symptômes de sevrage ( dépendance physique). En règle générale, la première étape dure de plusieurs jours à une semaine.
• Élimination des conséquences et des complications. La consommation de drogues est associée à des dommages à de nombreux organes et systèmes internes, qui doivent également être éliminés au cours du processus de traitement. On y prête attention dans la deuxième étape. Le patient subit un examen approfondi et passe généralement un certain temps à l'hôpital. La durée de cette étape dépend des troubles du corps d'un patient particulier.
• Combattre la dépendance psychologique. Cette étape consiste à se débarrasser de la dépendance psychologique. Le patient travaille avec un psychologue ( patient hospitalisé ou ambulatoire), se débarrasse des habitudes liées à la consommation de drogues, etc. Cette étape peut durer très longtemps ( semaines, mois). En fait, un rétablissement complet d’une dépendance psychologique peut être considéré comme un rétablissement.
• Réhabilitation. Cette étape est auxiliaire. Sa tâche principale est de prévenir les rechutes ( retour à la consommation de drogue). Pendant le processus de rééducation, ce ne sont pas des médecins qui peuvent travailler avec le patient, mais des psychologues ou des bénévoles spécialement formés. Ils tentent de ramener le patient à une vie normale et de l'introduire dans une société normale. La priorité est de ramener le patient à une vie normale, de renouer avec des relations, de trouver un emploi, etc.

De nombreux experts proposent une division plus détaillée du traitement en étapes, mais en général, le schéma ressemble toujours à celui décrit ci-dessus. Bien entendu, chaque cas spécifique a ses propres caractéristiques. Le plan de traitement préliminaire et ses étapes peuvent être discutés plus en détail avec votre médecin.

Médicaments pour le traitement de la toxicomanie ( analgésiques, huiles essentielles, antidépresseurs, etc.)

Divers médicaments peuvent être utilisés dans le traitement de la toxicomanie. Le rôle principal dans ce cas est attribué aux substances qui aident dans les premiers stades à soulager les principales manifestations du syndrome de sevrage. Le plus souvent, des antipsychotiques appropriés sont utilisés, qui aident à supprimer les psychoses qui surviennent après l'arrêt du médicament.

Les substances dont l’action est similaire à celle du médicament que prenait le patient jouent également un rôle important. De nombreuses cliniques utilisent et recommandent la méthode de réduction progressive de la dose. Ainsi, dans les premiers jours ou semaines de traitement, le patient peut se voir prescrire des opiacés ou d'autres substances à doses réduites. Cela permet de réduire les manifestations des symptômes de sevrage et d'établir rapidement un contact avec le patient ( les patients se sentent plus à l'aise psychologiquement en sachant que le médicament est retiré progressivement). Dans certaines cliniques, certains patients passent de doses minimales à un placebo. Toutefois, ces tactiques ne sont pas universellement approuvées et ne sont pas utilisées dans tous les cas.

Assez souvent, les médicaments pharmacologiques suivants sont utilisés dans le traitement de la toxicomanie :

• Antidépresseurs. Ces médicaments sont tôt ou tard prescrits dans presque tous les cas de traitement de la toxicomanie. Chez de nombreux patients, en raison de troubles du système nerveux central, la sensibilité aux antidépresseurs peut être augmentée. Les médecins sélectionnent soigneusement et individuellement la dose qui, en règle générale, assure une bonne sédation ( calmant) et effet hypnotique. L'amitriptyline est le plus souvent utilisée dans le traitement de la toxicomanie.
• Sels de lithium. Ces médicaments soutiennent bien le fonctionnement normal du système nerveux central ( système nerveux central), mais sont plus souvent utilisés pour des traitements de longue durée.
• Tranquillisants. Ce groupe de médicaments soulage efficacement de nombreux symptômes apparaissant au cours des premiers jours de traitement. Cependant, ils essaient d'utiliser des tranquillisants moins fréquemment en raison de l'effet possible de l'euphorie et du développement d'une dépendance en cas d'utilisation à long terme.
• Analgésiques. Ce groupe n'est pas utilisé très souvent. La douleur ressentie par les patients lors du sevrage du médicament est en partie de nature mentale. Analgésiques conventionnels ( médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens) ils ne sont pas supprimés. Ils peuvent être prescrits si des symptômes appropriés sont présents.

En général, la gamme de médicaments utilisés directement pour éliminer la toxicomanie appartient au domaine de la psychiatrie. Les spécialistes de ce profil peuvent évaluer objectivement l’état du patient et prescrire les médicaments nécessaires. Le choix correct de la dose est très important. Les drogues qui affectent les récepteurs et les connexions neuronales du système nerveux central sont perçues différemment par les toxicomanes. En raison de la consommation de drogues à long terme, la sensibilité à ces médicaments peut varier considérablement. Il faut souvent beaucoup de temps pour sélectionner la bonne dose au début du traitement.

L'usage des drogues suivantes nécessite une attention particulière dans le traitement de la toxicomanie :

• le pyrroxane;
• clonidine;
• le pyrazidol;
• Médicaments GABA ( acide gamma-aminobutyrique);
• lévodopa, etc.

Ces substances, si la dose est mal choisie, peuvent provoquer divers effets. Une dose normale de lévodopa, par exemple, peut provoquer une amélioration de l’humeur semblable à l’euphorie provoquée par la prise du médicament. Les bêtabloquants à fortes doses peuvent provoquer une insomnie sévère. C'est pourquoi, avant de commencer le traitement, un patient souffrant de toxicomanie est soigneusement interrogé et examiné.

Il est également recommandé de ne pas divulguer aux patients la liste complète des substances utilisées au cours du traitement. D'une part, cela contredit la législation relative aux droits des patients ( Dans certains pays). En revanche, dans le cas du traitement de la toxicomanie, cela évite une automédication ultérieure avec des drogues dangereuses et réduit le risque de rechute ( ré-exacerbation).

Les médicaments destinés au traitement symptomatique sont d'une importance secondaire dans le traitement de la toxicomanie. Il peut s'agir de médicaments appartenant à divers groupes pharmacologiques. Leur choix dépend des résultats d'une étude objective. Par exemple, si un patient a des problèmes cardiaques dus à la consommation de drogues, on lui prescrira des médicaments appropriés qui affectent l'activité cardiaque. Ce traitement est prescrit par un spécialiste spécialisé ( cardiologue, néphrologue, neurologue, etc.).

Est-il possible de soigner la toxicomanie à la maison ?

Le traitement de la toxicomanie à domicile est en principe possible, mais son efficacité est généralement bien moindre que si vous vous adressez à un établissement spécialisé. La plupart des narcologues s'accordent à dire qu'au début du traitement, il est préférable pour un patient souffrant de toxicomanie de modifier son environnement. Cela aide à s’adapter au changement et à surmonter la dépendance psychologique aux drogues. De plus, le traitement à domicile peut être carrément dangereux.

Les principaux inconvénients du traitement de la toxicomanie à domicile sont :

• Manque de contrôle constant. Même les patients qui se sont eux-mêmes tournés vers un médecin pour se débarrasser de leur toxicomanie peuvent, à un moment donné, ne pas être en mesure de s'en sortir seuls. La principale condition du succès du traitement est l’arrêt de la consommation de drogues, ce qui est associé à la dépression, à la douleur et à d’autres conséquences graves. Sous la supervision de spécialistes, cette période est plus facile à supporter.
• Danger pour le patient. Le syndrome de sevrage en cas de prise de substances narcotiques est souvent associé à de graves troubles du fonctionnement de l'organisme. A domicile, le patient peut mourir en cas de complications graves. A l'hôpital, sous la supervision de médecins, il recevra l'assistance nécessaire en temps opportun.
• Danger pour l'environnement du patient. Dans certains cas, l’arrêt de la consommation de drogues est associé à de graves problèmes mentaux ( hallucinations, dépression sévère, agressivité, etc.). Dans de tels moments, le patient constitue un danger même pour ses proches. C'est pourquoi le laisser se faire soigner à la maison est très risqué.

En général, cependant, les tactiques de traitement pour chaque patient sont choisies individuellement et doivent être convenues avec le patient lui-même. Un traitement à domicile est tout à fait possible, mais des consultations régulières et, si possible, une surveillance du patient sont dans tous les cas nécessaires.

Quelle est la première étape qu’un toxicomane devrait faire pour guérir ?

Pour toute toxicomanie, la condition la plus importante du traitement est le désir du patient lui-même. De nombreux patients commencent tôt ou tard à prendre conscience de leur dépendance physique, car ils remarquent que sans utilisation régulière du médicament, ils tombent malades. Cependant, avant de commencer un traitement, il faut être conscient de la dépendance psychologique. Si le patient n'aide pas volontairement les médecins et n'essaie pas de suivre le traitement prescrit, aucune des méthodes ne l'aidera et, tôt ou tard, il recommencera à consommer des drogues.

Si un patient souhaite se débarrasser de sa dépendance, il peut suivre les étapes suivantes dans un premier temps :

• consulter un médecin généraliste ( thérapeute, médecin de famille, etc.), qui l'orientera vers un spécialiste spécialisé ;
• rendez-vous dans une clinique de traitement de la toxicomanie et inscrivez-vous ;
• contacter tout organisme public qui fournit une telle assistance ( par téléphone, courrier, etc.).

Actuellement, le réseau d'organisations d'assistance aux toxicomanes est bien développé dans la plupart des pays du monde. Lors de la visite d'un établissement médical ou de l'un de ces centres, le patient peut s'inscrire pour une consultation gratuite avec un spécialiste. Après cela, il bénéficiera de l’assistance dans la mesure où il le jugera nécessaire. Dans de nombreux cas, les médecins n’ont pas la possibilité d’obliger le patient à suivre un traitement. Il doit suivre volontairement les conseils des médecins. Certains patients s'inscrivent dans des cliniques de traitement de la toxicomanie, mais continuent à consommer des drogues. Dans tous les cas, la première étape du traitement sera un contact volontaire avec un spécialiste spécialisé et une consultation qualifiée.

Est-il possible de se débarrasser de la toxicomanie par soi-même ?

Dans la plupart des cas, il est très difficile de se débarrasser par soi-même d'une toxicomanie développée. Le succès de cette approche dépend de « l’expérience » de consommation de drogue, des troubles développés dans le fonctionnement de l’organisme et du type de drogue. Il a été prouvé qu'il est tout à fait possible de se débarrasser soi-même de l'usage de certains types de médicaments, sans l'aide d'un spécialiste. Tout d'abord, cela s'applique au tabagisme, à certains types de toxicomanie et à un certain nombre d'autres médicaments pharmacologiques. Dans ces cas, la dépendance physique est moins prononcée et il n'y a pas d'intoxication aussi forte du corps. Le patient souffre davantage de dépendance psychologique, mais il est également très difficile d'y faire face seul.

Si nous parlons de consommation d'opiacés, de cocaïne ou d'autres substances entraînant une grave dépendance physique, vous ne devriez pas essayer de résoudre le problème vous-même, car cela peut être dangereux. Dans de tels cas, les patients présentent déjà une intoxication grave du corps et des troubles du fonctionnement de divers organes et systèmes. L'arrêt du traitement entraînera des symptômes de sevrage ( syndrome de sevrage), et les symptômes qui se développent peuvent mettre la vie en danger. C'est pourquoi le sevrage des substances psychoactives chez ces patients doit être effectué par étapes, avec une réduction progressive de la dose et l'utilisation de médicaments affaiblissant les manifestations du syndrome de sevrage. En règle générale, cela se produit dans les services d'hospitalisation des cliniques de traitement de la toxicomanie. Ici, le patient est constamment sous la surveillance de spécialistes prêts à fournir une assistance qualifiée à tout moment ( par exemple, si vous avez des problèmes respiratoires ou cardiaques).

Un traitement anonyme et gratuit contre la toxicomanie est-il possible ?

La toxicomanie est un problème très important qui touche la société dans son ensemble. C'est pourquoi il existe de nombreuses organisations publiques, étatiques et internationales qui viennent en aide à différents types de toxicomanes. Grâce à ces sources de financement, de nombreuses cliniques et centres de réadaptation peuvent ne pas facturer aux patients les consultations ou même le traitement.

L’anonymat dans le traitement de la toxicomanie est un élément très important pour deux raisons. Premièrement, cela crée une protection psychologique pour le patient lui-même. Il sait que ses amis, connaissances ou collègues de travail ne connaîtront pas son diagnostic. Grâce à cela, la lutte contre la dépendance psychologique est plus facile. Deuxièmement, dans de nombreux États, la protection contre la divulgation de tels diagnostics est assurée au niveau législatif. À propos du traitement d'un patient particulier ( avec ses données personnelles) est connu du médecin traitant, de la direction de l'hôpital et parfois d'autres médecins invités en consultation. Par ailleurs, des institutions médicales qualifiées garantissent la préservation du secret médical vis-à-vis des étrangers. A noter que le patient est toujours inscrit ( pour maintenir des statistiques fiables, augmenter l’efficacité des programmes, etc.). Toutefois, ce dossier est conservé sans les données personnelles du patient ( Nom complet, adresse, lieu de travail, etc.).

Ainsi, dans presque tous les États, un patient peut trouver des cliniques ou des centres de rééducation capables de lui fournir des soins médicaux gratuits ( dans des limites raisonnables), en préservant l'anonymat.

Existe-t-il un cours intensif sur le traitement de la toxicomanie ? en un jour ou moins)?

Pour certains types d’addictions, il est possible de détoxifier rapidement l’organisme, ce qui dure parfois 1 à 2 jours ( dans de rares cas et moins). Cependant, cette tactique thérapeutique comporte des risques sérieux pour le patient et est rarement utilisée. L'essence du traitement est le sevrage critique du médicament ( immédiatement et complètement) et l'introduction dans l'organisme de substances spécifiques qui bloquent certains récepteurs du système nerveux ( à doses assez importantes). Ainsi, le patient est presque immédiatement soulagé de sa dépendance physique et, après 1 à 2 jours, son corps sera conditionnellement « propre ». Le médicament restant en sera retiré et les récepteurs seront bloqués, éliminant ainsi les effets résiduels.

Dans le cas d’une détoxification ultra-rapide, les problèmes suivants peuvent survenir :

• syndrome de sevrage sévère ( cependant, sa durée est plus courte qu'avec d'autres tactiques de traitement);
• troubles prononcés du fonctionnement de nombreux organes et systèmes;
• la nécessité d'un traitement en soins intensifs sous la surveillance continue de spécialistes ;
• risque de décès.

Gardez également à l’esprit que la désintoxication n’est qu’une partie du traitement global. Même si elle est réalisée en 1 jour, ayant soulagé le patient de la dépendance physique, la dépendance psychologique demeure. Le fait que le corps du patient ne « demande » plus le médicament ne signifie pas que le patient ne voudra pas entrer dans l’état d’euphorie habituel. C'est pourquoi il n'est pas nécessaire de parler d'un traitement rapide de la toxicomanie. Même si la désintoxication est rapide et réussie, il faut des semaines et des mois de travail avec des spécialistes pour se débarrasser de la dépendance psychologique. En d’autres termes, la désintoxication dans ce cas ne peut pas être assimilée à une guérison complète.

Est-il nécessaire que les patients aient l’envie et la motivation pour commencer un traitement ?

Le désir de guérison du patient joue un rôle important dans le traitement de la toxicomanie. Si le patient se rend seul à la clinique et essaie ( au moins à certaines étapes) adhérez au traitement prescrit, l’efficacité sera bien supérieure. Il est plus facile pour les médecins et les psychologues de travailler avec de tels patients. Si le patient ne souhaite pas revenir à une vie normale, il sera presque impossible de se débarrasser de la dépendance psychologique. Après avoir terminé son traitement hospitalier, il recommencera à consommer de la drogue. Ce n’est pas pour rien que l’un des objectifs de la psychothérapie tout au long du traitement est la motivation du patient.

Quels services les dispensaires de médicaments, les centres de réadaptation et autres institutions médicales spécialisées fournissent-ils ?

Les institutions qui assistent les patients dans la lutte contre la toxicomanie sont réunies au sein d'un réseau appelé service de traitement de la toxicomanie. Au sein de cette structure travaillent des spécialistes de profils variés, spécialisés dans la prise en charge des patients toxicomanes. L'institution la plus efficace est une clinique de traitement de la toxicomanie, qui peut comporter plusieurs départements. Ici, les patients peuvent recevoir non seulement une assistance médicale, mais aussi sociale ou juridique.

La clinique de traitement de la toxicomanie intervient dans les domaines suivants :

• diagnostic et enregistrement des patients qui se présentent au dispensaire pour divers types d'aide ;
• consultations anonymes;
• assistance psychoprophylactique;
• collecte et traitement de données statistiques ( nombre de cas, tendances, structure de la morbidité, etc.);
• assistance consultative à d'autres institutions médicales ( si des patients toxicomanes y viennent);
• cours d'information et d'orientation pour médecins et autres travailleurs médicaux;
• participation aux mesures préventives de lutte contre la toxicomanie ( généralement en collaboration avec d'autres organisations);
• fourniture de soins médicaux aux patients toxicomanes de divers groupes ( par type de dépendance, gravité, âge, etc.).

Ces institutions médicales disposent de plusieurs départements et d'une structure interne assez complexe. En principe, ce sont les centres les plus qualifiés dans lesquels ils entreprennent le traitement des patients toxicomanes.

En outre, les personnes qui ont consommé diverses drogues à des fins non médicales, ainsi que certaines personnes souffrant de ce qu'on appelle l'alcoolisme domestique, sont généralement inscrites dans une clinique de traitement de la toxicomanie. Le dispensaire peut recevoir des données d'autres hôpitaux ou services gouvernementaux.

Ainsi, le service narcologique, représenté par les dispensaires de médicaments et un certain nombre d'autres institutions médicales et préventives, peut fournir à presque tous les patients une assistance complète dans la lutte contre ce problème.

Quels peuvent être les conséquences et les résultats du traitement de la toxicomanie ?

Il n'est pas tout à fait correct de parler des conséquences du traitement de la toxicomanie, puisque la conséquence directe du traitement ne peut être qu'une guérison ou une rémission à long terme ( période sans consommation de drogue). Les diverses complications et affections graves qui peuvent survenir pendant la période de traitement sont bien entendu plutôt une conséquence de la consommation à long terme de drogues et des troubles qu'elle provoque.

De manière générale, le traitement de la toxicomanie peut se dérouler comme suit :

• Récupération complète. Le rétablissement complet implique l’arrêt complet et définitif de la consommation de drogues et l’élimination progressive des complications associées. Ceci est tout à fait possible même en prenant des drogues hautement addictives. La probabilité de guérison complète diminue si le patient a un long historique de consommation de drogues. La chose la plus difficile ( selon les statistiques) permettent un rétablissement complet chez les patients ayant consommé des opiacés.
• Récupération des maladies chroniques. Dans ce cas, nous parlons également d'abandonner la prise de médicaments, mais le patient souffre toujours de diverses maladies et problèmes chroniques. Il s'agit le plus souvent de divers types d'insuffisance rénale ou hépatique, de problèmes cardiaques et d'immunité. Ces patients doivent être observés par des médecins pendant une longue période, subir des examens périodiques et des traitements.
• Rémission à long terme. Avec une rémission à long terme, le traitement réussit généralement et le patient ne prend pas de médicaments pendant plusieurs années. Cependant, pour une raison ou une autre, le patient reprend ses habitudes. Malheureusement, le pourcentage de patients pour lesquels le traitement entraîne une rémission à long terme plutôt qu'une guérison complète est très élevé.
• Aucun résultat positif. Dans certains cas, le traitement ne donne pas l'effet escompté et le patient recommence à prendre des médicaments presque immédiatement après la fin du traitement. En règle générale, cela se produit si le patient lui-même n'était pas intéressé par un résultat positif au cours du traitement ( par exemple, en cas de traitement obligatoire). Dans certains cas, certaines caractéristiques individuelles du corps empêchent un traitement efficace. Dans de tels cas, les experts recommandent de répéter les cours en utilisant d'autres techniques.

Une question courante avant de commencer le traitement est de savoir s’il y aura des décès pendant le traitement. Cette option n'est pas exclue, même si elle est extrêmement rare. Dans le cas d’une dépendance à l’héroïne, un dysfonctionnement grave d’un organe lors d’un sevrage critique peut en réalité conduire à la mort du patient. C'est pourquoi les patients se rendent dans une clinique pendant la désintoxication, où des spécialistes surveilleront attentivement leur état.

Tests et examens pour le traitement de la toxicomanie

Pour traiter avec succès la toxicomanie, les médecins prescrivent généralement une série de tests et d'examens que le patient doit subir. Cela aidera non pas tant à le débarrasser de la dépendance, mais à fournir au corps le soutien complet nécessaire. De plus, des tests permettent d’identifier quels organes et systèmes sont les plus touchés par la consommation de drogues. Ainsi, un traitement parallèle des complications sera réalisé.

Avant de commencer le traitement, les tests et examens suivants sont généralement prescrits :

• Analyse sanguine générale. Un test sanguin général détermine la concentration de diverses cellules sanguines et un certain nombre d'autres indicateurs. Les écarts par rapport à la norme dans les résultats de l'analyse indiquent indirectement divers troubles et maladies. Par exemple, un faible nombre de globules blancs est courant chez les patients immunodéprimés ( par exemple, en raison du virus de l'immunodéficience humaine).
• Chimie sanguine. Un test sanguin biochimique fournit des informations plus complètes sur le fonctionnement de divers organes et systèmes. L'analyse détermine la concentration de certaines substances dans le sang. Les écarts nous permettent de tirer certaines conclusions sur l'état des reins, du foie, du pancréas, etc. En règle générale, les personnes qui prennent des médicaments depuis longtemps subissent des dommages à ces organes.
• Analyse des urines. Un test d'urine peut indiquer un certain nombre de maladies des reins et, dans une moindre mesure, d'autres organes internes. La quantité totale d'urine excrétée par jour par le patient est également importante.
• Analyse des toxines. Parfois, le médecin a des doutes sur les médicaments pris par le patient. Cependant, ces informations sont extrêmement importantes pour commencer un traitement approprié. Par conséquent, de nombreux patients se voient prescrire un test de toxines avant de commencer le traitement. Cette analyse montre exactement quelles substances toxiques sont entrées dans le corps du patient. Il est parfois possible de déterminer si un patient a consommé de la drogue au cours des six derniers mois.
• Électrocardiographie. ( s'inscrire) Le syndrome de sevrage, qui survient lors d’un traitement contre la toxicomanie, peut perturber les fonctions vitales de l’organisme. L'un des principaux dangers réside dans les modifications de la pression artérielle et diverses perturbations du fonctionnement du cœur. À cet égard, avant de commencer le traitement, une électrocardiographie est prescrite au patient, qui fournit des informations générales sur l'état fonctionnel du cœur.

Le médecin traitant peut prescrire d'autres tests. Cela dépend des résultats de l'examen préliminaire. Par exemple, en cas d'inhalation ( inhalation) les médicaments peuvent altérer la fonction pulmonaire. Dans certains cas, il est nécessaire de les examiner minutieusement à l'aide de tests spéciaux. L'échographie des organes abdominaux est également souvent prescrite.

En cas de consommation de drogues par voie intraveineuse, il est nécessaire de subir une série de tests pour détecter les maladies infectieuses transmises par le sang. Le plus dangereux d'entre eux est le VIH ( virus du sida) et l'hépatite virale B. Si des symptômes spécifiques sont présents, d'autres examens peuvent être prescrits. L'analyse est un test sanguin effectué dans des laboratoires spéciaux. Le sang peut être collecté directement à l’hôpital. Ces données sont nécessaires pour prévenir les complications pouvant survenir au cours du traitement.

Méthodes de traitement de la toxicomanie

Actuellement, de nombreuses méthodes et techniques différentes ont été proposées dans le monde pour traiter les personnes toxicomanes. Malheureusement, aucune de ces méthodes n’offre encore une garantie de récupération à 100 %. Cela est dû en grande partie au fait qu’il existe de nombreux types de médicaments, chacun d’eux a ses propres caractéristiques d’impact sur le corps, et la réaction du corps est encore plus difficile à prédire.

Diverses méthodes de traitement de la toxicomanie ne donnent souvent pas le résultat souhaité pour les raisons suivantes :

• Manque d'intérêt des patients. Quelle que soit l'efficacité du traitement, il est impossible de guérir une personne toxicomane sans son désir. C'est juste qu'après avoir terminé le traitement, il recommencera à prendre de la drogue ( même en sachant que cela peut nuire gravement à la santé). C’est pourquoi l’intérêt du patient pour le rétablissement est la principale condition du succès du traitement.
• Présence de complications. La consommation de drogues à long terme peut causer des dommages irréparables à la santé, rendant en principe impossible un rétablissement complet. Dommages neuronaux ( cellules) du cerveau peut provoquer une diminution de l'intelligence, des troubles au niveau d'autres organes - perte de la fonction reproductive, maladies chroniques, etc. Lors du traitement de ces patients, les médecins doivent prendre en compte les complications existantes, ce qui crée des difficultés supplémentaires .
• Caractéristiques individuelles du corps. Chaque organisme est unique d’une manière ou d’une autre. Cela concerne la structure et le fonctionnement de divers organes et systèmes. C’est pourquoi l’effet des drogues sur tout le monde a ses propres caractéristiques. Le degré de dépendance physique et psychologique diffère également.
• Impuretés dans les substances narcotiques. De nombreuses substances stupéfiantes contiennent diverses impuretés introduites accidentellement ou intentionnellement. Dans certains cas, ces impuretés sont toxiques et peuvent nuire à l’organisme encore plus que le médicament lui-même. L'apparition de symptômes et de syndromes inhabituels chez ces patients complique grandement le processus de traitement.
• Manque de soutien psychologique. De nombreux toxicomanes deviennent, d’une certaine manière, des « exclus » de la société au fil des années de consommation de drogue. Ils commencent à être traités avec des préjugés et cette attitude ne disparaît pas immédiatement, même si la personne ne consomme plus de drogues. Cela peut provoquer une dépression qui, à son tour, est lourde de rechutes ( répétition). C'est pourquoi, pendant et après le traitement, les patients ont besoin du soutien psychologique de leur famille et de leurs amis.

Ainsi, le choix de la méthode de traitement de la toxicomanie est choisi individuellement dans chaque cas. Le patient se tourne vers un spécialiste, après quoi ils développent conjointement des tactiques de traitement. L’éventail des méthodes possibles laisse actuellement une large marge de choix.

Traitement d'hypnose

Le traitement par hypnose est actuellement considéré comme une méthode très controversée et est assez rarement utilisé. L’efficacité du traitement de la toxicomanie par l’hypnose est remise en question par la plupart des experts de premier plan. Cela est dû à plusieurs raisons.
La faible efficacité de l'hypnose comme principal moyen de traitement de la toxicomanie s'explique comme suit :

• Présence de dépendance physique. La suggestion hypnotique affecte ( et puis seulement dans une certaine mesure) sur la dépendance mentale du patient. Cependant, même en son absence, la dépendance physique demeure, qui se manifeste par des troubles du fonctionnement de divers organes habitués à la consommation régulière de drogues.
• Possibilité de complications. Même si une personne arrête de prendre des drogues à la suite de l'hypnose, il existe un risque de diverses complications graves. Ils peuvent ne pas apparaître immédiatement, mais seulement après un certain temps. Cependant, pour les éliminer, vous aurez bien sûr besoin non seulement de l'hypnose, mais aussi d'un examen complet et d'un traitement par un spécialiste spécialisé.
• Faible sensibilité à l'hypnose. De nombreuses personnes toxicomanes ont une susceptibilité assez faible à l'hypnose. Cela peut s'expliquer précisément par le fait que de nombreuses substances psychoactives ( en fait, la drogue) mettent souvent une personne dans un état similaire à l’hypnose. De ce fait, le patient, d'une part, est fortement influençable pendant la séance. En revanche, l’effet d’une telle suggestion sera moins stable.
• Forte probabilité de rechute. Les statistiques montrent qu'un traitement isolé par hypnose ( sans utiliser d'autres méthodes) entraîne dans la grande majorité des cas une rechute. Tôt ou tard, les patients recommencent à consommer des drogues. De plus, le risque de développement parallèle de troubles nerveux et d'un certain nombre de maladies mentales augmente.

Bien entendu, la suggestion hypnotique peut également être utilisée comme l’un des moyens d’une thérapie complexe. Avec son aide, vous pouvez, par exemple, préparer une personne à un traitement et éveiller en elle le désir de coopérer avec le médecin. De plus, certaines cliniques utilisent l'hypnose après une désintoxication pour réduire la dépendance psychologique et prévenir les rechutes. De manière générale, on peut dire que l’efficacité de telles méthodes varie considérablement d’un cas à l’autre. Beaucoup dépend des qualifications du médecin qui effectue la suggestion hypnotique et de la susceptibilité individuelle du patient. En tant que composante obligatoire d'un traitement complexe, cette méthode n'est pas approuvée par les organisations internationales.

Traitement implantaire

Le traitement de la toxicomanie avec un implant est l'une des méthodes utilisées, en règle générale, dans le cadre d'un traitement complet. En fait, tout implant n’est qu’un moyen unique d’administrer certains médicaments pharmacologiques à l’organisme. Une substance ou un matériau imprégné de cette substance est injecté sous la peau ou le tissu musculaire du patient, qui pénètre progressivement dans la circulation sanguine sur une longue période. Pour la dépendance aux opioïdes, par exemple, la naltrexone et d’autres antagonistes des récepteurs opioïdes sont souvent utilisés. Ce groupe de substances bloque des récepteurs spécifiques du système nerveux qui répondent aux opiacés. Une personne porteuse d'un tel implant ne ressentira pas l'effet escompté après avoir pris le médicament, ce qui affaiblira la dépendance physique et psychologique.

L'implantation d'un implant dans le traitement de la toxicomanie présente les avantages suivants :

• La procédure est effectuée une fois et l'effet dure longtemps ( plusieurs mois ou plus, selon le type d'implant);
• lorsqu'il est implanté dans un tissu musculaire bien alimenté en sang, la quantité de médicament nécessaire pour bloquer de manière fiable les récepteurs entrera régulièrement dans la circulation sanguine ;
• l'implantation vous permet de réduire ou d'éliminer l'utilisation régulière de tout médicament pharmacologique ;
• le patient reçoit un traitement sans se rendre à l'hôpital et sans interrompre sa vie quotidienne ;
• soulage au moins temporairement la dépendance, car même après avoir pris une dose du médicament, le patient n'atteindra pas l'euphorie attendue.

Cependant, cette méthode de traitement présente également des inconvénients. Par exemple, tout implant a une certaine « date d’expiration ». Elle est déterminée par la quantité de médicament pharmacologique administrée. Lorsque le médicament est épuisé, l’effet du blocage des récepteurs s’estompe également. Si le patient parvient à se débarrasser complètement de sa dépendance pendant cette période, son état s'améliore. Sinon, des rechutes sont possibles ou l'implant devra être réimplanté.

Il convient également de noter que l’implant ne constitue pas une protection universelle. L’injection d’une forte dose d’un médicament peut annuler l’effet du médicament. Dans ces cas-là, un surdosage aux conséquences graves est possible.

Les médicaments utilisés dans les implants eux-mêmes ne sont pas toxiques. Ils n’ont pas d’effet significatif sur l’organisme et sont éliminés naturellement. Effets secondaires et réactions allergiques possibles ( Avant l'implantation, un test d'allergie doit être effectué). De plus, le patient doit toujours se souvenir de l'implant et avertir les médecins de sa présence. Une certaine quantité du médicament circule toujours dans le sang et la prescription d'un certain nombre d'autres médicaments dans ces cas est contre-indiquée.

L'implantation elle-même est réalisée dans une clinique spécialisée par un médecin certifié ( généralement un narcologue). Cela se fait après le soulagement complet des symptômes de sevrage et au plus tôt une semaine après la dernière prise de médicament. Le patient porteur de l'implant doit consulter périodiquement le médecin traitant.

Dans l’ensemble, l’implant est un traitement très efficace et courant contre la toxicomanie. Il est seulement important d'expliquer en détail au patient tous les risques et limites possibles qu'implique cette méthode de traitement. Vous devez également vous rappeler que l'implant lui-même ne remplace pas une thérapie complexe. Dans tous les cas, les patients doivent suivre un traitement sérieux pour se débarrasser complètement de la toxicomanie.

Traitement de la toxicomanie avec des remèdes populaires

Malheureusement, la médecine traditionnelle est pratiquement incapable de fournir une aide tangible dans la lutte contre la toxicomanie. La dépendance elle-même est due à l'interaction de substances narcotiques avec certains récepteurs du corps ( cela dépend du type de médicament) et en raison de changements ultérieurs dans le fonctionnement de divers organes et systèmes. La sensibilité des récepteurs et le fonctionnement de l'organisme peuvent théoriquement être influencés à l'aide de certaines plantes médicinales ( sous forme de décoctions ou d'infusions). Cependant, l'effet de leur utilisation sera dans tous les cas plus faible que celui des médicaments pharmacologiques à action ciblée. Le seul avantage est moins de toxicité et moins d’effets secondaires.

Cependant, le principal problème dans le traitement de la toxicomanie avec des remèdes populaires est la dépendance psychologique. La médecine traditionnelle n'a pratiquement aucun effet sur cela, de sorte que le patient recommence toujours à prendre le médicament.

L'utilisation de remèdes populaires dans le traitement de la toxicomanie n'est justifiée qu'en combinaison avec d'autres méthodes de traitement ciblées, dans le cadre d'une thérapie complexe. Dans ce cas, les plantes médicinales sont utilisées pour détoxifier partiellement l’organisme ( élimination des composés toxiques), calmant le système nerveux, améliorant le fonctionnement de certains organes. En outre, les remèdes populaires peuvent être utilisés avec succès pour traiter les conséquences de la toxicomanie ( il s'agit essentiellement de complications provenant de divers organes et systèmes qui apparaissent au fil du temps Avant utilisation, vous devriez consulter un spécialiste.

L'abus de substances est causé par un besoin pathologique de consommer des substances toxiques qui, selon la législation en vigueur, ne sont pas interdites. D'un point de vue médical, il n'y a aucune différence entre

Il s'agit d'une maladie et d'une toxicomanie, car dans les deux cas, une dépendance physique et mentale persistante se forme. En cas de toxicomanie, les substances toxiques sont consommées par inhalation, c'est-à-dire par inhalation par la bouche ou le nez. Leur absorption se produit presque instantanément. Le danger de la toxicomanie réside dans l'impact extrêmement négatif des toxines sur le système nerveux central humain, le foie, les reins et d'autres organes. Si un tel problème est détecté, un traitement volontaire et obligatoire est possible, effectué principalement à l'hôpital, mais dans certains cas, une thérapie à domicile est également autorisée.

Méthodes de thérapie

Le traitement de la toxicomanie et de l’abus de substances doit commencer par des mesures de diagnostic. L’évaluation de l’état neurologique, mental et somatique du patient est de la plus haute importance à cet égard. La chromatographie gaz-liquide ou sur couche mince peut être utilisée pour déterminer si une substance toxique a été consommée. Cependant, une seule consommation de drogue ne permet pas de poser un diagnostic de toxicomanie. Le patient doit également présenter des signes de dépendance mentale, se manifestant par un besoin irrésistible de consommation de drogues, ainsi que de dépendance physique, caractérisée par l'apparition de symptômes de sevrage lors de la prise de substances toxiques.

Il existe aujourd'hui des cliniques spécialisées où vous pouvez suivre un traitement complet contre la toxicomanie, y compris un traitement obligatoire. Les types de thérapies existants utilisés pour cette dépendance sont divisés en deux groupes principaux : étiologiques et pathogénétiques.

Le traitement étiologique implique l'utilisation de techniques éliminant complètement les causes de la dépendance pathologique. Cela signifie qu'il est nécessaire d'éliminer complètement l'impact des substances toxiques sur le corps, privant le patient de l'accès aux substances inhalées. Parallèlement, un travail psychologique et psychothérapeutique est réalisé auprès du patient, permettant d'identifier les facteurs sociaux et psychologiques qui sont devenus le déclencheur du développement de la maladie.

Le traitement pathogénétique s'adresse directement au patient. Le médecin établit un programme individuel selon lequel il commence à traiter le patient. Tout d'abord, les toxines et leurs produits de dégradation sont éliminés du corps à l'aide de méthodes médicinales et biologiques. En parallèle, une thérapie symptomatique est réalisée, ainsi qu'un traitement visant à lutter contre les conséquences négatives de la toxicomanie. Dans les cas graves, une thérapie efférente est prescrite. Cela peut être l'hémodialyse, la plasmaphérèse, l'hémofiltration, etc.

Étapes

La toxicomanie, comme toute autre dépendance pathologique, doit être traitée de manière globale à l'aide de méthodes de désintoxication et d'une psychothérapie compétente. Après avoir éliminé l’intoxication et arrêté le sevrage du médicament, une correction appropriée des troubles somatiques et mentaux du patient est effectuée. La réadaptation des patients n'est pas moins importante. Ainsi, le traitement de la dépendance aux substances toxiques inhalées comprend les étapes suivantes :

Il est recommandé que les deux premières étapes soient réalisées dans des cliniques spécialisées, surtout si le traitement est obligatoire. Les étapes suivantes sont réalisées en ambulatoire. La désintoxication est également possible à la maison. Les substances toxiques sont éliminées du corps du patient par administration goutte à goutte de médicaments. Il est recommandé d'effectuer une rééducation ultérieure dans un hôpital, car pour éviter les pannes et les complications, le patient a besoin d'une surveillance constante et l'accès aux médicaments doit être complètement limité.

Le traitement de la toxicomanie commence par une désintoxication. Le but des mesures de traitement est d’éliminer les substances toxiques du corps du patient. La procédure consiste à éliminer les toxines qui n'ont pas encore été absorbées, à rétablir l'équilibre hydrique et électrolytique et à maintenir les fonctions vitales telles que la respiration, la circulation sanguine, etc. En outre, l'élimination des poisons déjà absorbés est effectuée à l'aide de méthodes sélectionnées individuellement.

L'élimination des phénomènes d'intoxication est réalisée à l'aide de médicaments standards (vitamines, glucose, substituts sanguins). Parallèlement à eux, des médicaments du groupe des nootropiques peuvent être utilisés. Si la toxicomanie est associée à l'utilisation de somnifères ou de sédatifs, leurs substituts sont utilisés, car une forte réduction de la dose peut entraîner des manifestations aiguës du syndrome de sevrage. Ainsi, la réduction de dose se produit très progressivement - d'environ 10 % par jour. Si le patient souffre de psychose, des antipsychotiques et des sédatifs sont prescrits, qui ont également un bon effet de soutien pour corriger les troubles du comportement et surmonter les envies pathologiques de drogues. Il est recommandé de traiter les manifestations du syndrome de sevrage à l'aide de médicaments et de physiothérapie appropriés, ainsi que de l'acupuncture, qui, ensemble, donnent un bon effet.

Lors de la désintoxication du corps, la question de la limitation totale de l'accès aux substances narcotiques devient d'une importance fondamentale. Dans la plupart des cas, il est recommandé d’arrêter brusquement de consommer des substances intoxicantes et de les remplacer par des médicaments appropriés. Contrairement à la dépendance mentale, qui peut persister pendant des années, la dépendance physique peut généralement être stoppée en quelques jours. Une réduction progressive de la dose de substances consommées par un toxicomane n'est conseillée qu'en cas de dépendance grave, dans laquelle il existe un risque de développer des complications potentiellement mortelles lors du syndrome de sevrage.

Élimination des conséquences de l'empoisonnement

Étant donné que l'utilisation à long terme de substances toxiques affecte littéralement tous les organes du corps, après des mesures de désintoxication, il est nécessaire de corriger les troubles causés par les médicaments. Le traitement à ce stade est prescrit sur une base individuelle à l’aide d’agents pharmacologiques et de procédures physiothérapeutiques prescrites selon les besoins en fonction des troubles existants du patient.

Dans le traitement complexe de la toxicomanie, diverses méthodes biophysiques peuvent également être utilisées. Il s'agit notamment des traitements de stimulation électrique, de réflexologie, etc. À presque toutes les étapes du traitement de la toxicomanie, des procédures physiothérapeutiques sont prescrites, qui n'ont pratiquement aucune contre-indication. Il peut s'agir de bains d'hydrogène sulfuré, d'électrosommeil, d'électrophorèse et autres.

Psychothérapie

La chose la plus difficile dans le traitement de toute forme de toxicomanie est de vaincre la dépendance mentale. Ici, l'importance principale appartient à la thérapie éducative - psychothérapie de groupe ou individuelle, etc. Au cours de la psychocorrection, des discussions de groupe sont organisées, dont l'objectif principal est de former chez les patients une attitude négative à l'égard de la toxicomanie, une compréhension claire de toute l'essence de la maladie et des dommages qu'elle cause au corps. Les cours mettent également en pratique les réponses comportementales dans des circonstances à haut risque.

La psychothérapie familiale n'est pas moins importante, car un proche souffrant de toxicomanie constitue un stress énorme pour les membres de la famille. Un psychothérapeute expérimenté aide à améliorer les relations familiales et à créer une atmosphère confortable. La psychothérapie individuelle aide les patients à créer la motivation nécessaire pour mener une vie saine et à développer des compétences d'autorégulation positives.

Pendant la période de rééducation, le médecin peut recommander de prendre diverses plantes médicinales comme moyen supplémentaire de normaliser l’état du patient et de neutraliser les effets négatifs du traitement principal. Les décoctions et infusions d'herbes médicinales aideront à normaliser le fond psycho-émotionnel et à améliorer le bien-être. Des effets bénéfiques sont également observés lors de l’utilisation de l’aromathérapie.